Le centre sportif de proximité (CSP) Chahid Rachedi Mohand Ou Lounis, construit au lieudit «Imoughlawene», près du village Aït Ikhlef, à quelque 1200m d'altitude, est à l'état d'abandon total. Le projet, lancé en 2003, pour une opération programme de 15 milliards de centimes (inscription en 2000), n'est toujours pas achevé et n'a jamais constitué un centre d'intérêt pour la jeunesse locale, en raison de son état et de son éloignement du centre urbain communal. Constitué, aujourd'hui, d'un terrain de football en tuf, qui ne répond pas aux normes requises, d'une salle polyvalente et de quelques locaux, pour le côté bâti. Le reste de l'édifice est livré aux caprices de la nature. Dans le cahier des charges, le CSP devrait être conçu comme le sont les autres structures de même nature, à savoir, les terrains de football, de basket-ball, de hand-ball, de volley-ball, un boulodrome, un court de tennis ainsi que des structures de proximité, comme la cafétéria et une salle de restauration. La salle polyvalente montée en charpente se dégrade de jour en jour avec des infiltrations d'eaux pluviales. Un ancien wali de Tizi Ouzou, qui l'avait visitée en 2006, l'avait prédestinée aux sports de haut niveau pour l'acclimatation des athlètes des différentes équipes nationales, en lui accordant la dénomination de Centre sportif régional (CSR). Aujourd'hui, le site, qui devrait être un bijou architectural avec des dizaines d'employés, de jour comme de nuit, est la proie des broussailles et des ronces, sans électricité, sans eau, sans viabilisation, sans route et sans sécurité. Le projet n'a jamais été officiellement inauguré. C'est là que les autoconstructeurs rejettent la terre de remblai et les blocs de béton, de plâtre et autres déchets provenant des chantiers.