Plusieurs associations locales à vocation environnementale ont assisté, dimanche dernier à la maison de l'environnement, à une journée d'information relative à l'appel à propositions de projets lancés, en partenariat, par la coopération technique belge et le ministère de l'Environnement algérien. Selon ses initiateurs, le projet intitulé «Renforcement de capacités dans le domaine de l'environnement (PRCDE)» vise «la protection et la gestion de l'environnement». Animée par Mme Ferial Assia Selhab, assistante technique du PRCDE, la rencontre de Skikda devait essentiellement permettre aux représentants des associations locales de mieux comprendre les objectifs de cet appel à projets et de connaître aussi les modalités pour postuler. «Comme la méthode pour postuler reste assez stricte, il nous appartenait de venir à la rencontre de ces associations, surtout celles n'ayant pas d'expérience dans le domaine de l'élaboration des projets. Nous entendons intéresser le maximum d'associations des 10 wilayas côtières du pays qui sont concernées par notre projet», explique Mme Selhab. L'animatrice, lors d'un bref échange, explique que cet appel à projets à destination des associations opérant dans le domaine de l'environnement, de la santé et du transport «vise à intégrer les aspects environnementaux dans la gouvernance locale et aussi à appuyer ces associations pour qu'elles puissent réaliser des projets en relation avec l'intégration de l'environnement et la promotion du développement durable». Quant à la limitation de l'appel aux seules wilayas du littoral, notre interlocutrice expliquera que le PRCDE reste un projet pilote, et d'ajouter : «C'est pour cette raison qu'on est restés sur une problématique homogène et sur un territoire qu'on maîtrise.» A la fin de cette journée, les associations environnementales présentes donnaient toutes l'impression d'avoir amplement bénéficié des explications fournies sur les possibilités offertes en matière de financement, ainsi que les conditions et autres assimilations des procédures administratives. Il reste juste à espérer que l'ensemble du mouvement associatif écologique local puisse enfin se défaire de ses clichés volontaristes et activistes et passer enfin à la phase de proposition de projets concrets et participatifs.