Les aménagements frauduleux en hausse Le phénomène des constructions et des aménagements illicites prend de l'ampleur, au nez et à la barbe des pouvoirs publics. C'est devenu une réaction quasi automatique. A l'orée du déroulement de chaque opération de vote (élections locales, législatives et présidentielle), des dizaines de jardins, garages et petits locaux de commerce sont érigés, dans la plupart des cas, au niveau du rez-de-chaussée des bâtiments. Les travaux, a-t-on constaté, sont généralement effectués durant la nuit pour ne pas attirer l'attention d'un quelconque service de contrôle. Aujourd'hui, ils sont très nombreux lesdits locaux à voir le jour illégalement. Mis à part une opération coup-de-poing menée il y a près d'une dizaine d'années contre quelques «supposés indus constructeurs de locaux commerciaux», beaucoup d'autres sont bel et bien passés entre les mailles des structures de contrôle. Les services de l'urbanisme sont, le moins que l'on puisse dire, confrontés à un véritable casse-tête. Pour la bonne raison que ces pratiques, pourtant interdites par la réglementation, ont grandement altéré le tissu esthétique de la cité..
Les fosses septiques posent problème Le pullulement de ces égouts à ciel ouvert est devenu une énorme menace pour la santé des riverains. Les responsables concernés ne semblent pas mesurer l'ampleur des risques qu'ils font courir aux habitants. Pour la bonne raison que ces «trous indésirables» qui se comptent par dizaines de milliers sur tout le territoire de la wilaya, sont des vecteurs de maladies graves, mais insoupçonnées. Selon les explications de quelques habitants, l'inexistence de réseaux d'assainissement dans la majorité des douars et mechtas, oblige ces derniers à se débrouiller avec les moyens du bord, c'est-à-dire réaliser des fosses septiques. Il est à noter, cependant, que si les émanations fétides diminuent relativement durant l'hiver, il y a vraiment péril en la demeure durant les périodes de grandes chaleurs.