L'exemple le plus édifiant demeure celui du centre artisanal du polygone qui abrite désormais toutes sortes de commerces, sans respect du cahier des charges. Nombre de biens communaux mis en location à des tiers, qu'il s'agisse de kiosques, de locaux commerciaux ou de simples habitations présentent aujourd'hui un visage totalement différent de l'initial. Il a été constaté, en effet, que certains locataires de ces biens, sans respect pour leurs vis-à-vis, ni pour l'environnement, ont empiété sur les trottoirs et la chaussée en bâtissant, pour certains, en hauteur, des étages entiers, à l'image, pour ne citer que celui-ci, d'un kiosque situé à proximité du tribunal de Ziadia transformé en restaurant. En plus du fait que ces commerçants se permettent des extensions considérables et incongrues, certains parmi eux ne s'acquittent pas de leurs loyers depuis plusieurs années, nous a révélé une source proche des services de l'urbanisme de la mairie de Constantine. L'exemple le plus édifiant demeure, selon cette même source, celui du centre artisanal du polygone, un espace supposé abriter des artisans, mais qui a été détourné ces dernières années de sa vocation pour abriter désormais toutes sortes de commerces qui n'ont plus rien, ou très peu, à voir avec l'activité artisanale. Les nouveaux occupants du centre se sont par ailleurs accaparé de larges espaces débordant largement du cadre censé être le leur, multipliant leur superficie réelle par 2, voire par 3, pour certains d'entre eux, en défigurant tout le tissu environnemental. Plus grave encore, certains locaux abritent désormais des débits de boissons alcoolisées, alors que le cahier des charges régissant les activités du centre artisanal du polygone ne le permet pas.