La commune d'El Achour est dépourvue de structures dédiées aux activités de loisirs éducatifs et sportifs. «En dépit du problème que pose le manque d'assiettes foncières dans notre commune, la municipalité a lancé les projets de réalisation de 8 terrains de proximité dans différents quartiers de la commune, notamment à la cité des 420 Logements, la cité des 1600 Logements, à Oued Tarfa et à El Achour-centre. En plus de ces nouvelles réalisations, l'APC a lancé également les travaux de réfection du stade communal», indique un responsable au niveau local. Le manque d'assiettes foncières à El Achour est un handicap de taille. Les projets de réalisation de plusieurs équipements publics ont été renvoyés aux calendes grecques. Les lotissements et quartiers de la commune sont dépourvus de maison de jeunes, de centre culturel, de crèche ou encore de bibliothèque. «Nous faisons face à une contrainte objective. Celle de la rareté des assiettes foncières, que nous essayons de résoudre par différents moyens», ajoute notre source. En attendant que les autorités locales trouvent des solutions à ce problème, les jeunes de la commune d'El Achour continueront de se rendre dans les communes limitrophes. «L'absence de maison de jeunes et de centre culturel nous oblige à nous rendre dans les communes de Baba Hacen, de Draria, de Souidania et de Maalma», assure un jeune de la cité des 1600 Logements. Et d'ajouter : «Actuellement, je suis une formation en bureautique au niveau de la maison de jeunes de Souidania. Je suis obligé de faire la navette entre El Achour et Souidania, trois fois par semaine. L'absence de maison de jeunes à El Achour nous pénalise vraiment.» En l'absence de structures dédiées aux activités récréatives, les jeunes d'El Achour se rabattent sur les cafés et les salles de jeux. «Nous passons le plus clair de notre temps dans les rues, les cafés et les salles de jeux. Les plus enclins d'entre nous au sport jouent au football dans les terrains vagues ou carrément sur la chaussée. Il y a des jeunes qui sont doués pour les arts plastiques, la musique, le théâtre et le sport. Faute de prise en charge, tout ce potentiel est laissée en jachère», concluent nos interlocuteurs.