- Circulation routière : Route dégradée à Harraga Le tronçon de route qui relie la localité de Harraga à celle de Benzerga est dans un piteux état, particulièrement au niveau de la station- service, où la route est ponctuée d'excavations, jusqu'à au lieudit Sidi Driss. D'après les riverains, les trous ont été bouchés à maintes reprises. Ces travaux provisoires ont été dictés par le passage de cortèges officiels devant se rendre à l'Ecole de la marine de Tamentfoust. Dans la précipitation, les ouvriers ont déposé le bitume sans aucune application. Quelques jours seulement après le passage du cortège officiel, le bitume s'est détaché, rendant le passage des voitures difficile. «Pourquoi les pouvoirs publics se comportent-ils de cette manière. Cela renseigne sur le peu d'intérêt qu'ils accordent aux citoyens et c'est aussi un manque de respect et de considération à leur égard», fulmine un habitant de Harraga outré par cette situation. Le passage d'un cortÈge d'officiels, aussi fugace et éphémère, est plus important que des milliers de citoyens. «Dans un état qui se respecte et qui respecte ses citoyens, les employés qui sont derrière ce genre de pratiques doivent être sanctionnés», poursuit-il. - J-100 avant le bac : Costume et tailleur de rigueur Le bac, une épreuve que beaucoup de lycéens redoutent et préparent durant toute une année, avec des cours de soutien, des nuits blanches, et pour certains un stress continu. Pour ces lycéens, 100 jours avant le bac est un grand moment. Durant cette journée, on s'habille bien avant de sortir de la maison, on se coiffe et on se maquille aussi, le costume fait rage et le tailleur fait fureur. Durant cette semaine, les jeunes lycéens bousculent les codes, oublient les leçons qui leur font mal a la tête et provoquent des poussées de stress. Cette semaine, les jeunes sortent entre eux, profitant du beau temps et de la température clémente, pour s'attabler dans des restaurants, préférant des pizzas géantes qu'ils partagent tous ensemble, «les parents jouent le jeu et maintenant les professeurs ainsi que les directeurs d'établissement acceptent aussi cette tradition», dit un jeune homme en terminale sciences.