Une vive polémique a ponctué les débats de l'APW dans sa session de mercredi dernier, sur la disparition, en 2014, de la nomenclature des structures de santé du projet de réalisation d'un hôpital de 240 lits à Sidi Aïssa, qui devrait venir en remplacement à l'hôpital Kouici, menaçant ruine depuis quelque temps. Après avoir été interpellé par des élus de l'APW au sujet dudit projet, M. Hadj Mokdad, wali de M'sila, a tenu à leur répondre vertement : «Où étiez-vous pendant l'année 2013, avant que l'autorisation de programme de l'hôpital, ne soit transférée à la wilaya de Tlemcen ?». Et de souligner «que ce sont les lenteurs administratives qui étaient à l'origine de ce transfert». Cette déclaration du wali a été aussitôt reprise dans les réseaux sociaux, et chacun y va de son commentaire. On croit savoir par ailleurs que le transfert de ce financement vers la wilaya de Tlemcen a été opéré par le ministère des Finances, et qu'un projet d'un hôpital de 240 lits est estimé à 5 milliards de dinars, et qu'il n'a été octroyé à cet hôpital de 240 lits de Sidi Aïssa qu'un montant ne dépassant pas les 2 milliards de dinars. Il était, par voie de conséquence impossible pour la wilaya de M'sila de réaliser une telle structure hospitalière disposant de toutes les commodités appropriées. Ainsi, le projet de l'hôpital de Sidi Aïssi n'est ni annulé dans le contexte de l'austérité économique imposée par les pouvoirs publics, ni gelé dans le cadre des restrictions gouvernementales. Rappelons que lors de sa visite dans la wilaya de M'sila, et plus précisément à Sidi Aïssa, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Nordine Bedoui, a été interpellé par le P/APC de Sidi Aïssa sur l'état de dégradation dans lequel se trouve l'établissement hospitalier Kouici, notamment au niveau de sa structure en charpente, et ce, à cause de la nature du sol gonflant.