Des cercles au sein du football, dérangés par la nouvelle direction, paniquent et versent dans la manipulation d'acteurs du ballon rond. Bien calés dans leur confortable situation depuis des années, forts de l'impunité dont ils bénéficiaient et des soutiens sans réserve de ceux qui les ont bombardés à la tête des importantes structures que sont les ligues, ils ont fini par croire qu'ils étaient à l'abri et au-dessus de tout et de tous. Même des règlements du football et de la loi. Il y a lieu de préciser que ce n'est pas toutes les ligues et leurs honorables et respectables membres qui se sont inscrits dans le registre des dépassements, transgressions et violations des règlements. Des dirigeants honnêtes, valeureux, désintéressés existent fort heureusement. Ceux-là n'ont jamais mangé de ce pain, ni dans la main de quiconque. Eux, ils n'ont aucun sordide intérêt à défendre. C'est loin d'être le cas de ceux qui s'agitent depuis l'arrivée de Kheireddine Zetchi aux commandes de la Fédération il y a à peine 4 mois. Les affaires et scandales qui éclatent depuis la fin de la saison 2016-2017 avec la régularité et la précision d'une montre suisse ne sont pas l'œuvre du bureau fédéral actuel. Il a hérité de cette situation encombrante et nauséabonde. Il a trouvé un terrain infesté de boules puantes. Qui est responsable de la situation actuelle née du népotisme des uns et des calculs véreux et mesquins de certains pyromanes qui cherchent par tous les moyens à brûler la Fédération pour, justement, faire disparaître les preuves ? Ces individus vont être vite rattrapés par les enquêtes diligentées par la Fédération sur les scandales et la gestion des ligues. Qui est derrière l'affaire Aïn Oussera, le scandale de la décennie qui agite le football algérien depuis que celle-ci a éclaté ? C'est la Fédération de Zetchi qui a délivré une licence amateur à un ex-joueur professionnel déclaré inapte à la pratique du football pour un problème méniscal sur la base d'un simple certificat médical alors que la réglementation en la matière impose que toute radiation d'un joueur professionnel de la liste d'un club pro pour un motif médical doit obligatoirement être précédée par le dépôt d'un dossier médical, pas d'un simple certificat médical, que le joueur soit ausculté par le médecin fédéral, seul habilité à trancher sur ce type de cas. La procédure réglementaire n'a pas été suivie. Elle a été entachée d'une grave faute qui incombe à tous ceux qui ont donné le feu vert pour cette opération antiréglementaire et une grave atteinte à l'intégrité de la compétition. La commission d'enquête diligentée par la FAF a relevé de graves dysfonctionnements dans cette affaire qui doivent déboucher sur une convocation des intéressés devant la commission d'éthique de la fédération avant que des poursuites judiciaires soient enclenchées comme le stipule les règlements du football. Des surprises, dans cette direction, sont à attendre dans les prochains jours.