Des habitants de la nouvelle ville Ali Mendjeli, notamment ceux des unités de voisinage 14, 16 et 19 s'indignent face à ce qu'ils qualifient d'«abandon total de leurs quartiers par les autorités locales, pour ce qui concerne particulièrement le ramassage des ordures». Ils affirment à ce propos que le nombre de rotations des camions en charge de la collecte des déchets ménagers a baissé de manière significative ces trois derniers mois, et le ramassage se fait dans leurs quartiers de façon très aléatoire, à telle enseigne que les niches et les bacs à ordures débordent désormais littéralement de détritus. Une situation qui suscite bien des interrogations, d'autant que, comme chacun le sait, plusieurs opérateurs sont censés intervenir dans le secteur de la collecte des ordures dans la wilaya de Constantine. Quoi qu'il en soit, la situation actuelle serait due, selon les éléments d'informations en notre possession à une accumulation de problèmes, mais aussi au laisser-aller caractérisé de la part des autorités qui a conduit au pourrissement d'une situation déjà bien mal engagée depuis la fermeture, il y a deux ans du centre d'enfouissement technique (CET) de Bougharb, dans la commune de Benbadis. Une fermeture intervenue, pour rappel, après un mouvement de protestation de la population locale, laquelle avait mis le feu au CET en raison des nuisances subies. Même si le CET a été rouvert partiellement depuis, d'autres difficultés et pas des moindres sont apparues. Notamment celles liées à son éloignement, ce qui oblige les engins chargés de la collecte de parcourir près d'une centaine de kilomètres pour se débarrasser de leur chargement. Il faudrait également citer le projet du centre de tri des ordures ménagères prévu au 13e km, qui tarde à voir le jour en raison, a-t-on appris de sources bien informées, de la non-conformité des équipements acquis pour son fonctionnement.