« Parce que déclarée commune à vocation agricole, Ain Nahala, dans la daïra de Ouled Mimoun (Tlemcen), n'a bénéficié, depuis trois décennies, d'aucun programme d'investissement capable d'atténuer le grave problème de chômage », protestent avec véhémence ses habitants. Un chômage qui touche surtout des jeunes à la recherche d'un premier emploi. La population de Ain Nahla, plus de 2 000 habitants, se dit « privée du minimum requis en matière d'équipements et de services publics. » Ain Nahala, située à moins d'une dizaine de kilomètres de la commune de Ben Badis, est géographiquement plus proche de la wilaya de Sidi Bel Abbès que de Tlemcen. « On nous a promis la réalisation d'une huilerie, dans le cadre du PNDA, en mesure de créer une cinquantaine d'emplois, en vain », expliquent des jeunes de cette bourgade qui abritait jusqu'au début des années 80 le chef-lieu de commune de Ain Nahala. Depuis, l'ancien siège de l'APC, « délocalisé » vers Aïn Nekrouf, à moins de 2 km, s'est transformé en café, expliquent-ils dans une lettre adressée au wali de Tlemcen. Pour eux, il est urgent de se pencher sur les problèmes auxquels est confrontée Ain Nahala, l'une des localités les plus déshéritées, se trouvant sur l'axe Ouled Mimoun-Ben Badis.