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La saleté des villes est-elle une fatalité ? (2re partie et fin)
Publié dans El Watan le 18 - 12 - 2006

Au cours des 20 prochaines années, le nombre des gens vivant dans nos milieux urbains dépassera largement celui des individus vivant dans nos milieux ruraux, et la pauvreté urbaine de nos 500 000 bidonvilles, existants actuellement, doublera sûrement durant cette période tout en affectant ainsi des millions de nos citoyens, si nos autorités compétentes ne prennent pas les mesures adéquates capables de susciter un développement économique innovateur et une gouvernance améliorée de nos milieux urbains et ruraux et de créer des agglomérations plus sûres et plus propres, où tous ont accès au logement, à l'eau et à tous les besoins essentiels pour un cadre de vie meilleur où seront satisfaits nos citoyens qui auront acquis leurs qualité de vie grâce à une conscience démocratique et à des efforts quotidiens.Comme actuellement, en plus d'une urbanisation anarchique, l'Algérie affiche un déséquilibre immense en termes de population, car 65% de notre population est concentrée dans une superficie ne dépassant pas 4% du territoire national, 25% est localisée dans les Hauts-Plateaux sur une superficie de 9% du territoire et uniquement 10% vit sur une superficie de 87% du territoire du Sud. Si nos agglomérations affichent des dysfonctionnements incommensurables sur tous les plans, ce n'est que parce que les richesses de notre pays sont mal réparties par nos autorités et que nos agglomérations n'ont pas toutes les mêmes atouts qui favorisent les mêmes avantages compétitifs à nos citoyens. Afin que notre pays puisse arriver à trouver une meilleure solution qui nous permettra de remédier aux échecs des différentes politiques de gestion d'amélioration urbaine de nos responsables locaux actuels et d'arriver à élever nos milieux urbains et ruraux aux normes internationales contemporaines, il faut que nos projets d'amélioration urbaine soient le fruit d'un travail et d'un savoir-faire des vrais spécialistes d'aménagement des milieux urbains, qui sauront améliorer notre cadre de vie en milieux urbain et rural. Une réalité quotidienne grâce à l'instauration d'un nouveau système de gestion d'amélioration urbaine dans notre pays, qui viendra suite à une volonté des hautes sphères de nos autorités compétentes, car si la réalité de nos milieux urbains n'est pas affrontée avec courage et honnêteté, c'est bien sur le mensonge et les faiblesses de nos autorités locales qui continueront à planer sur nos futurs programmes d'amélioration urbaine. Car sans aucune réelle lutte contre la corruption et où le choix de la médiocrité, c'est le mensonge de nos responsables locaux et l'anarchie qui continuera à sévir présentement en matière d'urbanisation et d'amélioration urbaine. C'est parce qu'une génération de nos milieux urbains et ruraux, qui a été constituée durant des siècles d'histoire, a été perdue durant seulement quelques années d'indépendance par cause d'une politique anarchique de gestion dévastatrice, que le rapport sur « La ville algérienne ou le devenir urbain du pays » du Conseil national économique et social de 1998 avait soulignée dans sa partie introductive : « Se saisir d'un tel dossier 39 ans après l'indépendance, n'est-ce pas tenter d'intervenir sur un territoire déjà fortement aménagé et sur un tissu urbain qui a subi de nombreuses atteintes et transformations », qu'aujourd'hui il est très difficile de ne pas réagir quand le président de la République, lui-même, admet que toutes nos villes sont moches à l'exception de la ville de Aïn Témouchent. Comme par la faute d'un certain nombre de nos autorités locales concernées, qui ne cherchaient qu'à perpétuer leurs positions en faisant semblant de travailler, tout en colmatant les projets d'aménagement urbains et ruraux et en délaissant nos citoyens, pour y vivre dans un cadre de vie lamentable. La situation de nos milieux urbains et ruraux se trouvent aujourd'hui orpheline car nos agglomérations ont atteint un seuil de saturation extrême et poursuivent encore leur extension par des excroissances construites souvent à la hâte, sans viabilités, qui enlaidissent l'environnement rural et le menace. S'il est primordial pour nos autorités compétentes concernées de commencer à réfléchir dans le bon sens afin d'exaucer le souhait de nos citoyens et du président de la République, en instaurant le nouveau système de gestion d'amélioration urbaine, c'est parce que la gestion de la ville s'étend en ignorant son patrimoine agricole et que la campagne représente un espace de respiration pour la ville, que de plus le développement prévu pour les communes à proximité des espaces a(2re partie et fin)gricoles ne tient pas compte de la présence de terres agricoles et que l'architecture et le paysage de la campagne restent convoités par les citadins en quête de maisons individuelles le rêve de tout ménage, puisque les habitants de la périphérie de la ville et de l'espace rural sont très mal servis alors, il est urgent d'améliorer nos villes, avant qu'elles ne transmettent leurs maux à la campagne. Si nos responsables locaux de nos milieux urbains, qui se caractérisent par une urbanisation excessive et parfois anarchique, ont eu la difficulté d'endiguer ce phénomène par des textes législatifs depuis 44 ans, ce n'est que parce, au lieu de soumettre la réalité de nos milieux urbains aux lois, ils n'ont fait qu'adapter les lois à la réalité du terrain. Celles-ci se trouvent aujourd'hui souvent dépassées car nos responsables concernés manquent de prévention et d'anticipation à reconsidérer les vocations sociale et économique de nos milieux urbains. L'année 2006 a vraiment fait découvrir la ville à nos autorités concernées, car après la promulgation de la loi d'orientation de la ville, en février 2006, où le secteur devrait être renforcé par la mise en place d'une carte du réseau des villes et d'une politique nationale de la ville, un avant-projet de loi relative à la gestion, à la protection et au développement des espaces verts, a été étudié le 5 septembre 2006 par le Conseil des ministres, et le président de la République avait demandé, au mois de juin, de réfléchir à l'instauration d'une nouvelle politique de gestion d'amélioration urbaine, lors de sa réunion annuelle avec les walis. L'urgence actuelle pour dépasser le statu quo de nos agglomérations est de commencer sérieusement à réfléchir dans le bon sens afin de mettre en place une nouvelle politique de gestion de nos milieux urbains, qui anéantira à jamais l'inefficacité, le gaspillage et l'insensibilité aux exigences de nos citoyens et de permettre à nos milieux urbains et ruraux de demain de se bâtir par une coordination entre politiques et techniciens des collectivités locales ainsi que des conseils et le savoir- faire des consultants dans les domaines de l'urbanisme et de l'architecture paysagiste car la mission de cette nouvelle politique consiste à atteindre un développement harmonieux et durable pour nos agglomérations urbaines et rurales, qui seront accompagnées par un développement économique car l'urbanisation doit être intégrée dans le développement durable, tout en plaidant pour une lutte multisectorielle, notamment avec les ministères de l'Habitat, des Transports, des Travaux publics, de l'Intérieur et de l'Environnement, etc., où le partenariat technique reste encore une notion nouvelle. Si la « découverte » du concept de la ville moderne en tant qu'entité autonome, ayant un rôle prépondérant à jouer dans le développement socioéconomique du pays, a permis à nos responsables concernés de promulguer la loi 06-06 « d'orientation de la ville » du 20 février 2006 et d'étudier, le 5 septembre 2006, la loi sur les espaces verts au Conseil des ministres, en se basant sur des textes de loi de la Constitution, pour répondre à une demande urgente de nos citoyens et de trouver une initiative de plateforme pour coordonner des activités trans-sectorielles visant à aider l'Etat à réaliser un développement écologiquement rationnel, socialement équitable et culturellement adapté à nos milieux urbains et ruraux, il faut que les efforts déployés dans le cadre de cette nouvelle « politique cohérente » assurent la promotion du cadre de vie des citoyens, la maîtrise du développement et des équilibres urbains et ruraux par le renforcement du rôle des collectivités locales dans la gestion des agglomérations, qui vise par un instrument efficace d'aménagement et de développement à coordonner les actions de l'Etat et des collectivités locales dans la gestion et le développement des agglomérations urbaines et rurales grâce à des responsables qui sachent appeler l'ensemble des acteurs économiques, les animateurs de la vie sociale, culturelle, sportive et le mouvement associatif à apporter leur contribution pour enrichir la vision relative à cette nouvelle politique de gestion d'amélioration urbaine afin qu'elle soit censée, cohérente et durable. Parce que les rares professionnels engagés au quotidien dans les aménagements paysagers de nos milieux urbains ont désir de voir nos autorités compétentes réagir dans le bon sens pour la réussite d'une nouvelle politique de gestion dans le cadre de la politique de la ville et du développement des espaces verts au sein de nos milieux urbains et ruraux, que notre pays doit savoir promouvoir la réussite de son passage vers la civilisation urbaine, qui ne pourra être atteinte que si nos responsables locaux concernés ont le courage de s'appuyer sur leur travail pluridisciplinaire, le partenariat et la participation de la société civile dans le cadre de la gestion des améliorations urbaines car la légitimité du savoir-faire de nos spécialistes en aménagements paysagers et des milieux, doit s'appuyer sur la diffusion de cette culture professionnelle faite d'engagement humain et de prise de risques au cœur des réalités difficiles de nos milieux urbains et ruraux. Car s'il nous semble fondamental de réaffirmer l'importance d'une équipe technique du projet adapté à la dimension des objectifs du projet local et de son contrat en
constituant des équipes, pluridisciplinaires et efficientes, intervenant à plusieurs échelles et intégrant des savoir-faire en aménagement urbain et paysager doté de moyens équilibrés, il est primordial pour nos autorités locales de légitimer ces équipes en systématisant les lettres de mission qui définissent le cadre, les et les moyens de la mission assignée à l'équipe d'aménagement urbain car l'objectif ainsi recherché ne devrait pas être limité à la simple réhabilitation des plans d'urbanisme et d'aménagement mais à insuffler un nouvel état d'esprit chez les consommateurs et gestionnaires des espaces urbains et ruraux dans le but de prévenir toute urbanisation anarchique et l'aggravation des déséquilibres entre les régions dont l'effet sur le développement cohérent de l'aménagement de nos agglomérations urbaines et rurales serait négatif, si dans cette nouvelle politique, on doit pas prendre en compte notamment la qualité des paysages urbains et ruraux tout en identifiant les éléments à protéger pour des motifs d'ordre touristique, patrimonial, historique ou écologique.
L'auteur est architecte paysagiste, diplômé de Versailles, Lakhdaria


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