La wilaya d'Oum El Bouaghi a été retenue pour piloter la nouvelle formule initiée par la caisse des assurances et qui concerne le lancement de la carte à puce applée Chifa. Ainsi à partir d'avril 2007, Annaba, Médéa, Tlemcen et Boumerdès mettront en application la carte à puce au profit des assurés. Le procédé en question circonscrira le phénomène de la fraude, dont l'organisme a pâti durant de longues années. En effet, au cours des années passées, les caisses ont souffert des pratiques peu orthodoxes d'assurés indélicats. Les remboursements des frais médicaux dépassaient tout entendement, ce qui a poussé les responsables à multiplier les opérations de contrôle au niveau de toutes les caisses. Même les malades chroniques, munis des cartes de soins, doivent subir un contrôle régulier, car il a été constaté que des patients prêtaient leur carte à d'autres personnes. Avec la mise en service de la carte Chifa, les contrôles seront plus rigoureux et ce pour éviter la caisse de gros dommages en argent. Par ailleurs, le système de paiement par chèque ou mandat continue à faire souffrir les assurés dont certains se sont plaints de la lenteur des remboursements. Il y en a même qui parlent de trois mois d'attente pour entrer en possession de leur argent. C'est le cas des assurés travaillant dans le CPA ou la BDL. Ils nous ont fait part du retard du remboursement des frais médicaux. Il semble que les virements soient bloqués à cause du fameux RIB (relevé d'identité bancaire) qui est entré en usage au niveau de certains établissements bancaires. Pourtant, au niveau des caisses d'assurances sociales (CNAS) les dossiers sont traités de façon rapide. Où se situe donc le hic ? Ceci dit, la CNAS avec l'application ou l'usage de la carte à puce qui sera lancée en avril prochain, parviendra sans doute à accélérer l'étude des dossiers d'une part, et mieux contrôler les remboursements d'autre part.