Des associations culturelles, telles que Talwit, La ruche, les autorités locales et des figures connues du monde artistique, comme les chanteurs Slimani, Nabet, Rabeh Inasliyen ont rendu un hommage, le week-end dernier, au chanteur Brahim Izri, décédé l'année dernière. Un programme d'activités culturelles varié a été programmé. L'espace culturel Mouloud Mammeri a abrité une exposition (coupures de presse, archives, photos) illustrant l'itinéraire de la vie et de l'œuvre de l'artiste Brahim Izri. Une conférence sur l'art, la musique et la culture ainsi que des témoignages ont été suivis par le public. Le chanteur Nabet dira : « Je l'ai connu au village d'abord en tant que camarade d'école, ensuite en débutant dans le monde artistique et enfin, en musicien toujours en découverte. » Evoquant ses qualités d'homme modeste, le conférencier affirmera que la musique et le chant de Brahim ont été puisés très tôt au sein de la zaouïa de cheikh Belkacem, son grand père. « C'est une perte pour toute la musique algérienne et non seulement kabyle, car il a su varier les styles pour toucher à tout », enchaînera l'ancien chanteur Slimani. Une chorale a participé à l'hommage. Izri avait contribué à la formation de groupes de musique, tels que Igudar, Tachemlit, et Maxime le Forestier avec l'adaptation de San Francisco. A la clôture des activités commémoratives, le président de l'association Talwit insistera sur l'utilité des hommages aux artistes en vie. Une fresque a été réalisée en l'honneur du chanteur Nabet.