Les prix du pétrole ont repris nettement durant la semaine qui vient de s'écouler en se positionnant au-dessus de la barre des 55 dollars. Le redressement des prix a eu lieu malgré une hausse généralisée des stocks des produits pétroliers aux Etats-Unis. Le 18 janvier, juste après la publication des chiffres des stocks hebdomadaires des produits américains aux Etats-Unis, le baril de pétrole avait fait une descente sous les 50 dollars à New York (49,90 $USD) avant de clôturer à 50,48 dollars le même jour. La publication mercredi dernier des chiffres des stocks des produits pétroliers qui indiquaient une hausse généralisée n'a pas influé sur le mouvement actuel qui est à la hausse. Le facteur météorologique et des informations faisant état d'une plus grande conformité des pays de l'Opep à la réduction de leur production pour le mois de janvier ont soutenu les cours. L'annonce par le président des Etats-Unis d'un doublement des réserves stratégiques d'ici 20 ans lors de son discours mercredi dernier a supporté les cours bien qu'il ait annoncé aussi l'objectif de diminuer de 20% la consommation d'essence d'ici 2017. Un doublement des réserves stratégiques des Etats-Unis signifie une demande mondiale qui augmente d'environ 100 000 b/j. Ces réserves sont actuellement évaluées à 700 millions de barils. Selon le département américain de l'Energie, les réserves de produits distillés ont augmenté de 700 000 b/j, alors que les prévisions des analystes indiquaient une baisse de 250 000 b/j. Les réserves de pétrole brut ont aussi augmenté de 700 000 b/j. Ces chiffres ont quand même entraîné une légère baisse le jour de leur publication. Le baril de brent à Londres avait perdu 11 cents, à 54,99 dollars. Tandis que le baril de light sweet crude perdait 24 cents, à 54,80 dollars. La baisse des températures dans l'hémisphère Nord qui est prévue pour durer jusqu'à la première semaine du mois de février devrait continuer à soutenir les cours avec l'accroissement de la demande en fioul de chauffage. Les enlèvements d'employés de l'industrie pétrolière au Nigeria ont installé aussi une sorte de tension sur le marché qui s'attend à des incidents qui pourraient se répercuter sur la production de pétrole d'un des principaux pays membres de l'Opep. Les informations sur une plus grande conformité des pays membres de l'Opep à la réduction de 1,2 million de barils par jour décidée au mois d'octobre 2006, si elles venaient à se confirmer, devraient aussi conforter les cours au-dessus des 50 dollars le baril, avant que l'Opep n'entame la deuxieme réduction de 500 000 b/j à compter du 1er février. Vendredi à New York, le baril de light sweet crude a clôturé à 55,42 dollars. Tandis qu'à Londres le brent a clôturé à 55,29 dollars le baril.