L'assassinat à Raffour, le 14 mars 2006, de B. A., un malade mental, a valu à son auteur, G. A., dont le procès s'est ouvert, hier, au niveau de la cour de Bouira, la condamnation à perpétuité. L'autre inculpé dans cette affaire, A. O., a écopé d'un an avec sursis pour non-assistance à personne en danger. La genèse de ce drame remonte à l'année dernière. Le 14 mars 2006, il était 22 h, dans une rue de Raffour, une localité à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Bouira. Un homme, G. A. se tient dans un coin. Il a bu et pris de la drogue. A ce moment passe le malade atteint de troubles psychiques. Il lance un mot que B. A. prend pour une insulte. Réagissant sous l'effet de l'alcool conjugué à la drogue, ce dernier ligota les mains et les pieds du malade avec du fil téléphonique. Lorsque la victime est totalement à la merci de l'agresseur, celui-ci, se servant d'un objet contondant, se met à la rouer de coups jusqu'à ce que mort s'en suive. Un témoin, A. O. assiste impuissant à la scène.