Plus de mille étudiants de l'institut algérien du pétrole d'Es Senia sont en grève depuis le 4 février courant. Les protestataires ne sont pas prêts de retourner aux amphithéâtres tant que leurs revendications ne sont pas prises en charge, avons-nous appris auprès des représentants des grévistes. La plate forme comprenant ces revendications renferme plus d'une dizaine de points parmi lesquels le manque de matériels servant aux travaux pratiques, la vétusté des salles de cours et leur surcharge, l'indisponibilité de matériels informatiques et électroniques, restaurant et beaucoup d'autres outils pour ces futurs ingénieurs du secteur de la pétrochimie. En plus de ces contraintes quotidiennes auxquelles font face ces derniers, il y a lieu de souligner le manque d'hygiène dans les endroits où vivent ces étudiants, comme mentionné dans leur liste de revendication. Selon un représentant des grévistes, une rencontre avec le directeur de l'institut a eu lieu tout récemment mais n'a pas donné ses fruits, arguant le fait que les demandes exigées par les étudiants ne sont pas du ressort des compétences du premier responsable de l'IAP. « Si nos interlocuteurs ne font pas preuve de bonne volonté pour tenter de régler nos problèmes, nous comptons organiser un Sit-in devant l'administration de notre institut », nous a déclaré l'un des représentants des 1 000 étudiants actuellement en arrêt de cours.