Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) exige l'affichage, par l'administration de l'USTHB, de la charge horaire de chaque enseignant ainsi que celle des responsables de l'administration (recteur, vice-recteurs, doyens, chefs de département). Il appelle, aussi, au respect de la réglementation concernant les heures complémentaires en faisant bénéficier les enseignants des troncs communs de l'USTHB, sans augmentation de la charge horaire réglementaire. Il exige, également, l'octroi de 52 heures complémentaires pour l'encadrement des mémoires de fin d'études et la limitation du nombre de mémoires encadrés par les enseignants (3 mémoires par enseignant). Dans un communiqué rendu public hier, ce syndicat autonome - non affilié à l'UGTA - veut également une répartition équitable et transparente des stages de formation à l'étranger et des congés scientifiques. Il demande, également, au président élu de la commission de logement de programmer une assemblée générale dans les plus brefs délais et au président de la commission des œuvres sociales (COS) d'en faire de même juste après le Ramadhan. Par ailleurs, le CNES a décidé la mise au point des modalités pratiques pour l'élection des doyens et des chefs de département au niveau de l'USTHB pour l'année 2004-05. Cela sans avoir au préalable dénoncé « la prolifération des zones de non-droit » au niveau de cette université. Le syndicat cite, comme exemple, les cas de la faculté d'informatique et électronique, de l'institut formant les diplômés d'études universitaires appliquées et de la faculté de mathématiques. Il mentionne, en outre, à travers ce communiqué, « la gestion opaque et rentière de la faculté de chimie par madame la doyenne non élue » par les enseignants. Toujours sur ce registre, il est fait part du « détournement des heures complémentaires, réservées exclusivement à la pédagogie », par l'administration de l'USTHB.A propos de l'offre faite aux enseignants étrangers qui seront recrutés au Canada par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), le CNES, précise le communiqué, « se réserve le droit d'exiger les mêmes avantages que les collègues coopérants recrutés à l'étranger par le MESRS ».