Un réseau d'irrigation a été réalisé il y a 26 ans sur la plaine de Sidi Akkacha, avant d'être abandonné et exposé aux dégradations. Les agriculteurs revendiquent la reprise de ce projet, d'autant que celui-ci a fait l'objet de plusieurs études de faisabilité technico-économiques. Ils soulignent l'utilité d'un tel ouvrage pour l'irrigation de la plaine de Sidi Akkacha et d'Abou El Hassen. La cause du blocage de ce projet reste, nous dit-on, liée aux retards accusés dans la réalisation du barrage de Bouhallou, sur le bassin de Oued Allala qui se jette dans la mer, à Ténès. L'ouvrage a fait l'objet d'une nouvelle étude d'optimisation en 1992 par un bureau d'études Croate ainsi que d'une réévaluation de son enveloppe financière qui est passée de 30 à 90 milliards de cts pour une capacité de stockage de 18 millions de m3. Ce montant s'est avéré insuffisant, compte tenu des difficultés de trésorerie que rencontrait le pays à l'époque. Mais, au vu de l'amélioration de la situation dans ce domaine, le dossier, apprend-on, a pu être relancé et l'on attend son inscription par le ministère des Ressources en eau. A en croire le directeur des programmes d'AEP et d'irrigation au niveau de la direction de l'Hydraulique, les autorités locales ont fait de l'inscription de ce barrage une préoccupation majeure et ne cessent d'interpeller les institutions concernées pour sa concrétisation dans les meilleurs délais, au profit d'une zone à vocation agricole qui reste confrontée au manque crucial du précieux liquide.