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Manque d'espaces de détente
Commune de Bachedjarah
Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2007

La commune, qui s'étend sur une superficie estimée à 337,5 ha, totalise une population évaluée à 90 000 habitants. Elle accuse cependant un manque flagrant en matière d'espaces verts, d'aires de jeu et d'infrastructures récréatives.
Cette situation est la conséquence directe d'une urbanisation à outrance. Tout a commencé au début des années 1970. Pour drainer le flux humain provenant de l'exode rural, les autorités ont confié, à l'ex-DNC, la réalisation d'une immense cité. Les quelques poches foncières restantes, destinées sans doute aux équipements collectifs et aux aires de jeu, ont fait l'objet de convoitises. Elles ont été cédées, contre toute attente, au profit de particuliers qui n'ont pas tardé à y élever des structures commerciales. Actuellement, l'ensemble des immeubles du chef-lieu de la commune présente incontestablement l'aspect d'une cité-dortoir. « Pour un parc de logements évalué à 3088 unités abritant 13 100 âmes, la cité a été construite hâtivement et sans aucune vision. Les vieillards n'ont pas de lieux de rencontre. Les jeunes non plus n'ont pas d'espace où s'exprimer. Pas de salles de cinéma, ni de théâtre. Faute de quoi, beaucoup d'entre eux se réfugient dans la consommation des drogues », a déclaré M. Chouchaoui, président du Conseil communal des sports (CCS). Foisonnant dans le même ordre d'idées, un ancien habitant a tenu à témoigner : « J'ai habité pendant 24 ans à la cité Bachedjarah. Chaque matin, je sortais et je ne revenais que le soir pour dormir. J'ai mené une vie stressante à cause d'un manque flagrant de lieux de distraction. A cause de cela, je n'ai même pas eu l'occasion d'établir des liens de voisinage. » Ce cadre de vie entraîne des situations défavorables dont les retombées sur la santé physique et morale des habitants ne peuvent être ignorées. Un praticien installé à Bachedjarah a présenté certaines précisions confirmant le lien entre les effets néfastes provenant du cadre de vie et les maladies psychosomatiques. « 90% des malades, que nous consultons, souffrent de colopathies fonctionnelles et de troubles gastriques qui sont des maladies psychosomatiques ayant un lien direct avec le stress. Les patients vivent en général dans un cadre de vie peu favorable, réputé par la promiscuité, les bruits et les cohues. Ils s'exposent sans répit à des tensions diverses sans toutefois trouver dans ce même milieu, des aires de détente susceptibles de leur procurer une compensation », a-t-il expliqué. Pour leur part, les représentants du mouvement associatif ne dissimulent pas leur mécontentement affiché à l'égard des pouvoirs publics qui n'ont pas proposé des mesures concrètes afin de pallier les manques enregistrés dans la commune. Comme pour nous le faire sentir, le vice-président de l'association El Bahia nous a conduits au pas de course vers l'immeuble 27, attenant au marché communal. Au bord d'une allée, des bambins dotés d'un panneau de boiserie, de marteaux, de tenailles et de clous, s'appliquaient à ériger un étal de fortune. Mais faute d'espaces récréatifs, certains jeunes basculent et sombrent dans la délinquance. D'autres, au contraire, sont attirés par les gains et constituent des sujets faciles à être exploités encore davantage. Voilà la promotion qui leur est réservée », a indiqué H. Nabil, représentant de l'association.

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