Lors des 4es journées internationales de cardiologie, sous le thème « Les nouvelles avancées en pathologies cardio-vasculaires » organisées par le Club des médecins de Tlemcen, à la maison de la culture Abdelkader Alloula, le professeur Djezia Ziari, cardiologue au CHU Mustapha d'Alger et présidente de la Société algérienne de cardiologie, a clarifié le nouveau traitement de l'insuffisance cardiaque. Répondant aux recommandations, elle a parlé des inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) les bêtabloquants et l'aldactone dans l'insuffisance cardiaque et a démontré que le traitement de cette maladie et sa prise en charge comprend « non seulement des moyens pharmacologiques mais aussi, en premier lieu, des mesures hygiéno-diététiques, en particulier une activité physique régulière et raisonnée ». En fait, les traitements efficaces sont nombreux et leurs indications tiennent compte du profil du patient et des pathologies associées (diabète, dyslipidémies…). Selon le professeur, une prise en charge efficace diminue le taux d'hospitalisation et de mortalité et permet l'amélioration de la qualité de vie des patients. Pour cela, a-t-elle insisté, il faut, d'abord « une bonne formation médicale continue pour les médecins, une bonne éducation du patient et l'administration des médicaments appropriés aux patients ». Ainsi donc, en plus du traitement médical, l'hygiène diététique et l'activité physique régulière et raisonnée sont importantes dans la prise en charge de ces maladies dont le taux de mortalité dans le monde est inquiétant. Enfin, pour rappel, à ces mêmes journées, l'on a appris que la prise en charge de l'hypertension artérielle en Algérie est loin d'être satisfaisante, en ce sens où les spécialistes estiment qu 'au moins 40% des patients sont réellement traités, un quart d'entre eux seulement ont un bon contrôle tensionnel.