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Ouverture aujourd'hui à Alger du procès de l'ancien N°2 du GSPC
El Para devant le juge
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2007

Attendu depuis des mois, le procès de Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para, s'ouvre aujourd'hui au tribunal criminel d'Alger. Officiellement en prison à Alger depuis son extradition, le 27 octobre 2004, vers l'Algérie par les autorités libyennes, El Para, ancien numéro 2 du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), pourrait ne pas être présent au procès, nous a indiqué hier une source judiciaire.
Ses acolytes, arrêtés quant à eux, devraient passer à la barre dès la matinée. Il s'agit notamment de Assam Abou Okba et de Salah Abou Yacoub qui ont perpétré plusieurs attentats terroristes et embuscades, qui se sont soldés par la mort de dizaines de gendarmes. Ancien parachutiste qui a fait l'école militaire de Biskra, déserteur des rangs de l'ANP en 1991, El Para s'est, rappelle-t-on, illustré en décembre 2002 par l'enlèvement de 32 touristes européens dans le Sud algérien. Enlèvement qui a tenu en haleine l'opinion publique nationale et internationale pendant au moins cinq mois. 17 otages ont été libérés suite à une intervention musclée des éléments de l'ANP à Tamanrasset, alors que les autres otages, des Allemands, n'ont retrouvé leur liberté qu'en contrepartie d'une rançon de plus de 5 millions d'euros versée par leur gouvernement. Cela a valu au sanguinaire El Para un important coup médiatique qui l'a propulsé au rang des terroristes les plus médiatisés de la planète. Grâce à la rançon perçue à Kidal, en territoire malien, El Para a réussi à acquérir de nouveaux équipements militaires et à renforcer les capacités de nuisance de son organisation terroriste qui a infesté le Sud algérien. De 80 éléments, elle est passée à plus de 200 terroristes lourdement armés. Une situation qui a fait craindre à de nombreux pays, dont les Etats-Unis, la création d'une zone « terroriste » dans la région du Sahel. Chassé du territoire malien par les tribus des Touareg sous la pression des Américains, El Para et ses acolytes se sont vite réfugiés au nord du Niger avant qu'ils subissent les foudres de l'armée nigérienne. C'est ainsi qu'il a fui le Niger pour aller au Tchad où il a fini par tomber entre les mains des combattants du MDJT qui l'ont mis en prison dans un camp à Tibesti. Grâce à la médiation de la Libye, ce chef terroriste a été extradé vers l'Algérie. En janvier 2005, El Para a été auditionné par le procureur de la République près le tribunal d'Alger et mis sous mandat de dépôt en attendant la fin de l'instruction et son jugement. Quelques mois après, plus exactement le 24 avril 2005, le procès d'El Para a fini par être programmé avant qu'il ne soit reporté sine die en raison de l'absence de l'un de ses principaux acolytes, à savoir Salah Eddine Nourani, qui était emprisonné à Constantine. D'autres procès dans lesquels il a été cité comme principal accusé, notamment à Biskra, ont été également renvoyés à des dates ultérieures. El Para sera jugé pour des crimes de constitution de groupe terroriste armé, de port d'armes et d'explosifs utilisés contre les éléments des services de sécurité, d'actes de sabotage, de meurtres prémédités et de rackets en tous genres contre les citoyens. Ce terroriste en chef, qui a écumé plusieurs régions du Sud et de l'extrême Sud, s'est rendu coupable, de l'avis des juristes, de crimes contre l'humanité. Son arrestation et son jugement ont fait couler beaucoup d'encre, comme lui-même a fait couler beaucoup de sang durant toute une décennie. Outre El Para, Mokhtar Belmokhtar, appelé Belâouar, et l'ancien chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, qui sont en fuite, devraient être jugés ensemble le 29 mars. Selon une source judiciaire, Hattab devrait passer dans une autre affaire, le 28 mars, avec un groupe de ses acolytes dans lequel figure l'ancien émir du GSPC de Boumerdès, Hmida Allalou. Il faut souligner que plus de 170 affaires de terrorisme ont été programmées pour cette session criminelle ouverte le 24 février au tribunal d'Alger. Il reste à savoir si les procès ne vont pas être, encore une fois, reportés.

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