Des citoyens ont attiré notre attention sur des constructions illicites et anarchiques érigées sur un terrain agricole, au niveau de la cité CNEP, à Boussouf, lesquelles représentent un réel danger aussi bien sur le plan sécuritaire, car le terrain est glissant, que sur le plan de l'environnement puisque (chose que nous avons pu constater de visu) étant donné que ces bâtisses ne disposent pas d'évacuation des eaux usées, des fosses sceptiques se sont constituées, provoquant des cratères d'égouts qui se déversent directement sur les tours de la CNEP. On remarquera également que certains propriétaires exercent des activités commerciales à l'intérieur-même de ces maisons. On saura par la suite, via des sources confirmées, que le bureau d'études Simescol « a interdit toute construction sur ce terrain meuble ». Les mêmes sources ajouteront : « Nous avons saisi les autorités concernées, à savoir la police de l'environnement et l'arrondissement du 5 Juillet où nous avons parlé au délégué communal de cette situation. Ces derniers sont au courant, mais ne font malheureusement rien. Au contraire, ces habitations prolifèrent de jour en jour et bientôt on aura un second Benchergui dans un quartier dit résidentiel. » Certains citoyens révéleront que même une correspondance a été envoyée au wali de Constantine pour lui exposer le problème, doléance restée sans réponse. Contacté à ce sujet, le directeur de l'urbanisme et de la construction (DUC) de Constantine confirmera pour sa part avoir dépêché sur ce lieudit terrain El Amouchi des inspecteurs qui ont délivré à leur tour des PV d'infraction aussi bien aux concernés qu'aux services techniques de l'APC. Ces derniers n'auront finalement démoli que 3 ou 4 maisons par rapport au nombre important de celles bâties jusqu'à ce jour. Le DUC parlera non seulement de constructions illicites, mais encore de logements non-conformes aux normes du bâti, car, en cas de séisme, les conséquences seraient lourdes, en plus d'un manque flagrant en matière d'inspecteurs « qui sont dépassés par les événements », selon ses propres mots. Il expliquera également que depuis l'année 2004, plus de 300 dossiers de ce genre sont soumis à la justice sans pour autant qu'il y ait des suites. Le DUC indiquera que c'est aux services de l'APC que revient la décision finale, lesquels tardent à prendre les dispositions nécessaires. Signalons que nous avons attendu en vain la réponse du responsable de la cellule de communication de l'APC, qui devait nous fournir des renseignements à ce sujet.