La législation du travail en débat Ce dernier mercredi, la salle de conférences de l'hôtel des postes et télécommunications à Kouba a connu une certaine effervescence. Experts du monde du travail et opérateurs économiques, particulièrement ceux représentatifs du secteur privé, les représentants de la CCI Seybouse y étaient. Ils avaient été invités par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) à participer à une journée de travail sur le thème : « La législation du travail comme facteur de mise à niveau des entreprises ». Organisée en collaboration avec le Centre d'études et de recherches et d'investissements en Algérie (Cerida), la rencontre a permis aux experts et participants d'aborder plusieurs questions en relation directe avec les droits et les devoirs des employeurs et des employés. En l'absence de toute représentativité d'un quelconque syndicat des travailleurs, l'aspect social du monde du travail a été abordé. L'on a ainsi débattu du recul du poids de l'emploi public, de l'omniprésence de celui du secteur privé, de la baisse chronique du syndicalisme et de la syndicalisation. Saison estivale et plan trompe-l'œil Quelques heures avant l'ouverture officielle de la saison estivale, la direction du commerce de la wilaya d'Annaba avait entamé un programme d'opérations de contrôle spécifique à cette période de congé. Les commerces ciblés par les opérations de contrôle quotidienne sont ceux des glaces, crémeries, fast-foods, cafétérias, boulangeries et pâtisseries, boucheries et charcuteries, poissonneries, restaurants et gargotiers, douches et bains maures et les campings. Dix brigades composées d'inspecteurs principaux, simples inspecteurs et contrôleurs sont chargées d'assurer la sécurité alimentaire des consommateurs. Ces brigades qui interviendront sur les 12 communes seront appuyées par des brigades mixtes ( commerce – inspection vétérinaire- santé-sécurité-tourisme) dont la mission est le contrôle de la qualité et la répression des fraudes sur tout produit en relation avec la santé. Il reste néanmoins que les moyens d'intervention mis à la disposition de tout ce dispositif sont très insuffisants. Trois voitures seulement pour l'ensemble des intervenants, il y a de quoi affirmer que ce dispositif est un trompe-l'œil.