La première édition du festival national du « haouzi » a pris fin mardi. Une manifestation, organisée par le ministère de la Culture, qui n'a pas laissé indifférents les uns et les autres. Bien avant sa tenue, une polémique était née sur l'opportunité d'un tel festival, alors que le « vrai », celui de la musique andalouse, était annulé sans arguments convaincants. Mais bon, on ne va pas mettre le sel dans la plaie. Cette fois, les mêmes critiques, des musiciens et des membres d'associations culturelles parlent de cachets d'artistes qui se sont produits les jours de l'ouverture et de la clôture. Hadj Ghafour avait ouvert le bal, avec Rym Hakiki et Dib Layachi. Nouri Koufi a fait baisser le rideau, le dernier jour. L'on nous a simplement informés que ces « stars » ont empoché chacune entre 200 000 et 300 000 dinars. Juste pour une soirée. Les associations participantes ont eu chacune 30 000 DA, si l'on se fie à des documents signés par celles-là. Les membres du jury ont eu leurs enveloppes, également. Sauf qu'on n'en connaît pas la valeur du contenu. Où est le mal, sommes-nous tentés de dire ? Ben, cela nous paraît incongru que les organisateurs ressassent l'insuffisance des finances pour tenir un festival, alors que tout l'argent ou presque est allé dans les poches des « artistes ». Une mauvaise langue aurait émis que ces « 6 millions de DA, budget du festival, auraient mieux servi à les mettre dans la renaissance de la culture à Tlemcen ». Enfin, on n'a pas toujours ce qu'on veut.