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« Je viens ici ni pour blesser ni m'excuser »
Publié dans El Watan le 11 - 07 - 2007


Quelque peu irrité par une question d'une journaliste algérienne vivant en France sur le refus de la repentance par rapport aux crimes du colonialisme, Nicolas Sarkozy, homme de droite, ne s'est pas retenu, hier à la résidence d'Etat de Zéralda, de répliquer avec ironie : « Cela vous a fait beaucoup de bien de séjourner à Paris. » Une blague ? Sarkozy était sérieux. D'autant plus sérieux qu'il n'a pas cédé d'un iota sur l'idée de demander pardon pour les crimes commis par l'armée coloniale française en Algérie. « Je viens ici ni pour blesser ni m'excuser. Je ne veux pas blesser les amis et je n'imagine pas que ces amis voudraient me blesser à leur tour. Je respecte l'Algérie pour ce qu'elle est, son histoire, ses hommes d'Etat. Je souhaite seulement que la France soit considérée de la même façon », a-t-il déclaré. En introduction à la conférence de presse, il a tenu à dire qu'il n'avait pas connu la guerre d'Algérie (1954-1962). « Je ne suis pas de cette génération. Naturellement, l'histoire pèse lourd. Je suis en Algérie en ami avec la volonté de participer à une entente entre deux peuples souverains, indépendants qui se respectent, qui ont une histoire mouvementée et qui veulent maintenant résolument se tourner vers l'avenir », a-t-il dit. Sarkozy, de 20 ans plus jeune que Bouteflika, a dit qu'il lui aurait été étrange que le président algérien lui demande de renoncer à ce qu'il est. « Je serais discourtois que je demande au président Bouteflika de renoncer à ce qu'il est. Nous avons chacun connu une histoire. Les Algériens ont beaucoup souffert. Je respecte cette souffrance. Mais il y a aussi beaucoup de souffrance de l'autre côté. Je ne mets pas l'une sur un piédestal et l'autre en dessous. Je les regarde toutes les deux et je dis, c'est le passé. Maintenant, construisons l'avenir. Ne divisons pas l'avenir en faisant renaître le passé », a-t-il-dit. Plus loin, Sarkozy, dont le parti, l'UMP, a été à l'origine de la fameuse loi du 23 février 2005 relative aux bienfaits du colonialisme, a déclaré respecter les Algériens et leur histoire « Je souhaite qu'ils prennent l'histoire de la France telle qu'elle est. Chacun porte, sur ses histoires respectives, le regard qu'il souhaite », a-t-il ajouté. Sarkozy qualifie son attitude de celle « d'un homme d'Etat » soucieux de rassembler les deux côtés de la Méditerranée. Le président Bouteflika a, par le passé, demandé à la France de reconnaître les crimes commis durant la période coloniale et de présenter des excuses. Cette demande a neutralisé le projet de signature d'un traité d'amitié voulu par le président Jacques Chirac. Dans une interview accordée hier à El Watan et El Khabar, Sarkozy a déclaré être favorable à une reconnaissance des faits, mais pas au repentir, considéré comme une « notion religieuse ».

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