Le Festival Aïssa Djarmouni n'a pris cette année qu'une dimension locale. Même la durée qui lui a été impartie n'a pas dépassé 3 jours. Inauguré le 24, il a pris fin le 26 juillet, laissant un goût d'inachevé. Le premier jour de l'inauguration, c'est-à-dire mardi, le public a eu droit à un gala artistique, animé par des troupes folkloriques de la région et par des chanteurs, entre autres, Achouri Yacine de Annaba, avec du malouf et Hacène Sabri d'Oum El Bouaghi. Mardi dernier, apprenant le décès du directeur de l'éducation, le festival a suspendu ses représentations. En tout état de cause, le programme, élaboré par les responsables de la culture de Oum El Bouaghi, comporte de nombreux volets artistiques, riches et colorés. Néanmoins, il faut déplorer que sa programmation ait coïncidé avec le Festival de Timgad, lequel a fait de l'ombre à celui de Aïssa Djarmouni. Les accros de la chanson chaouie espèrent que, dans l'avenir, le festival suscitera plus d'intérêt, surtout si le temps qui lui serait aménagé ne coïncide pas avec d'autres festivités. Comme il faut le dire aussi, les gens souhaitent que les représentations artistiques et folkloriques touchent aussi les grandes localités de la wilaya telles Aïn M'lila, Aïn Beïda et Aïn Fakroun.