Dans un communiqué rendu public jeudi, le bureau de wilaya de l'UNJA annonce une ère nouvelle pour l'organisation « victime depuis 18 ans d'instrumentalisation de la part de quelques aventuriers et arrivistes rejetés par la société », est-il écrit, avant d'annoncer le recours aux forces de l'ordre pour récupérer ses locaux, occupés de manière illégale par les partisans de l'ex-secrétaire général de la même instance, déchu lors de l'assemblée générale élective du 24-08-2006. Il est à rappeler que depuis cette date, et malgré la confirmation du P-V d'installation de l'actuel SG, en l'occurrence Mohamed Bounaja, un groupe frondeur assure une permanence « musclée », et refuse au responsable de wilaya, fraîchement élu, de s'y installer. Après une action en justice engagé par ce dernier, le verdict a été le suivant : « Libération inconditionnelle du local de l'UNJA sis à la rue Frantz Fanon, Souk Ahras et remise des clés et équipement au plaignant ». Sentence maintenue par la cour de Guelma après cassation. Le même communiqué fait état de graves dépassements dans la gestion des fonds de l'organisation, et annonce une restructuration à l'échelle de la wilaya. « Depuis l'année 1987, l'UNJA n'a pas pu assurer le rôle d'une organisation mobilisatrice, à cause d'un hégémonisme révoltant, imposé par l'ancien bureau, et des pratiques allant à contresens des aspirations des jeunes militants. Nous nous sommes assignés la tâche de lui insuffler un sang nouveau avant de passer le flambeau à une nouvelle génération. La relève est inévitable, car nous ne pouvons parler de jeunesse tout en verrouillant tous les espaces réservés à cette frange », a conclu le SG de wilaya.