Nous avons appris de sources dignes de foi que suite à l'incident qui s'est produit la semaine dernière au poste frontalier de Melloula (Tabarka, Tunisie) où, rappelons-le, le chef de poste tunisien a jeté par terre des passeports (El Watan du 12 août) que réclamaient les passagers algériens agacés par une longue attente et des passe-droits qui ne s'en cachaient plus, des responsables nationaux de la police des frontières et du ministère des Affaires étrangères se sont rendus sur les lieux. Ils ont rencontré leurs homologues tunisiens. Les deux parties ont qualifié d'inacceptables les agissements du chef de poste tunisien qui a manqué de pondération qui sied à ses fonctions. Selon toute vraisemblance, il doit faire l'objet de sanctions graves. On nous fera remarquer que c'est également une erreur d'avoir confié, au beau milieu de la saison estivale, la responsabilité d'un des plus importants postes frontaliers du Maghreb à une personne qui manquait d'expérience. On soulignera encore que ce genre de problèmes n'est pas écarté tant que des mesures sérieuses ne seront pas prises pour assurer la fluidité des formalités pour éviter la concentration des passagers et les mouvements de foule qui sont à l'origine des nombreuses formes de protestation.