La délégation tiarétie qui participera, dès ce jeudi, à Riadh El feth, à la semaine culturelle, est arrivée à Alger amoindrie par l'absence de beaucoup de ses éléments. La fameuse troupe du chantre de la musique algérienne, Ali Maachi, « Safir Ettarab », le chanteur bédoui émérite, cheikh Abdallah, le chef de file des cavaliers des « Ouled Sidi Khaled » et le formateur en scellerie-bourellerie, Abed Daoud, bouderont la manifestation en signe de protestation contre le non versement des cachets pour certains et la non satisfaction des exigences d'apparats ou de convenances pour les autres. D'autres artistes s'estiment lésés ou marginalisés. Lakhdar Bouderoui, artiste en herbe, lui qui voue un culte à l'art contomporain, s'est vu superbement ignoré. « Pourtant, lache-t-il dépité, j'aurai pu donner un plus, mais quelque part il y a mépris et c'est dommage ». Rabah Hamdi, directeur de la Culture estime que « la sortie de ces atistes est inopportune et sans raisons valables », a fortiori quand « certains se sont arrogés le droit d'exiger des cachets pour leur participation, alors qu'ils étaient sensés représenter sans calculs la région ». Notre interlocuteur, s'agissant de la troupe « Safir-Ettarab », trouve l'exigence exagérée. Le premier responsable de la culture dira : « nous avons préféré la rationalité plutôt que de se soumettre aux exigences de certains ».