En réponse aux préoccupations des villageois de la partie est de Oued fodha, située à 20 km de Chlef, le directeur des Travaux Publics a promis, samedi dernier, que les travaux de réfection du principal chemin desservant cette zone, à partir de la RN4, seront lancés dans un délai de 10 jours. Tiendra-t-il sa promesse ? C'est ce qu'espèrent les citoyens concernés, qui vivent un dur calvaire dû au mauvais état de la chaussée et à la nuisance générée par les camions de transport d'agrégats. Pour se faire entendre auprès de qui de droit, les citoyens concernés avaient organisé, rappelons-le, au début de la semaine dernière, un mouvement de protestation en bloquant la voie pendant toute une matinée. Ils ont empêché la circulation sur ce tronçon de 2 kilomètres, qui relie leur douar à la route nationale, en y déposant des pneus usagers, des troncs d'arbres et autres obstacles. « Nous n'avons cessé, ces derniers temps, d'interpeller les autorités locales sur l'impraticabilité de ce passage qui nous cause de sérieux désagréments, avec de la boue en hiver et de la poussière en été. Cela a été grandement favorisé par les incessants vas et viens de gros engins qui transportent les agrégats des carrières qui nous entourent », déclarent certains plaignants. Leur appel de détresse n'a malheureusement reçu aucun écho favorable, puisqu'ils ont continué à avaler la poussière dégagée par les camions et celle provenant des unités d'exploitation des carrières. Après le déplacement d'une délégation sur place, composée, entre autres, du directeur des Travaux Publics qui a fait des promesses pour le revêtement de la chaussée en question, les protestataires se sont dispersés dans le calme et la circulation a pu être rétablie en fin de matinée. Profitant de la présence du directeur de l'Industrie et des Mines, les villageois ont réclamé la mise en place du dispositif anti-pollution tant promis, lequel n'a toujours pas vu le jour.