Selon un bilan arrêté au 20 août par la protection civile, le nombre des estivants comptabilisés sur le littoral s'est chiffré à 5 millions. Il ressort ainsi que ce pré bilan tourne le dos aux 7 millions déclarés en 2006, un seuil atteint suite à une inflation des chiffres qui faisaient monter la mise d'un million de plus chaque année. Ce sérieux bémol dans une propagande qui ne convainquait personne est remarquable, d'autant plus qu'il était encore possible de continuer à triturer les chiffres puisque deux plages de plus ont été ouvertes à la baignade cette année. Il s'agit de Malouze et de Sidi Boucif. Il ne reste ainsi plus que 9 plages demeurant interdites à la baignade parce que sans aucun accès. Au bout du compte, il a été investi 114 millions de DA sur PCD à travers 24 opérations d'aménagement des plages. Mais, question rentabilisation de l'investissement, l'on explique du côté de la wilaya qu'elle est à venir et que pour l'instant il s'agit de gagner la sympathie sur la qualité du littoral qui, elle, attirera les investisseurs dans le secteur du tourisme à Aïn Témouchent. Ceci étant, du côté de la direction du Tourisme, l'on fait également dans la retenue en indiquant que début juillet, la fréquentation a été mitigée. Par contre, en août, le nombre de nuitées enregistrées au sein des infrastructures hôtelières a dépassé ce qui est habituellement observé. A ce titre, c'est jusqu'à l'hôtel Siga, qui ne recevait pas de clientèle, qui a affiché complet. Par ailleurs, pour cette saison, la concession des services de plagistes a été arrêtée sur une base plus rationnelle, tenant comte de l'intérêt des estivants et de ceux de la collectivité. De la sorte, il a été pris en compte s'il s'agit de plages vierges ou mi-aménagée mais sans urbanisation, ni structures hôtelières, soit 12 qui devaient être concédées en un seul lot, avec droit à l'érection d'un solarium pour le concessionnaire. Il n'y a eu dans ce cas que 5 avis d'appel d'offres fructueux, ce qui fait que ce sont les communes qui ont bénéficié d'une concession de gré à gré pour 7 plages. Pour ce qui est des autres sites balnéaires, soit 8, la concession était en plusieurs lots mais sans solarium. Plusieurs concessionnaires ont été retenus, chacun s'occupant d'un lot (parking, kiosque de location de parasols, sanitaires, sports nautiques). Cette année, la déception est venue de la plage Oued El Hallouf parce que le maire a été démissionnaire, selon le directeur du Tourisme. Enfin, pour l'été 2008, il est attendu l'ouverture d'un hôtel de 60 lits à Rachgoun 1, ainsi que la réception de 118 bungalows à Bouzedjar, soit la première tranche d'un complexe comprenant 2 hôtels et 58 villas, le tout totalisant 1 100 lits. Ceci étant l'info qui a échappé à tous, c'est la « reconquista » par la wilaya de Témouchent d'un territoire annexé depuis des lustres par la grande voisine, Oran. En effet, cadastre à l'appui, une partie de la plage Madagh 1, jusque-là entièrement territoire oranais, est revenue à la wilaya de Aïn Témouchent en sa partie la plus sablonneuse. Par ailleurs, un institut national du tourisme verra le jour à Témouchent. La publication d'un appel d'offres est pour incessamment. L'opération est centralisée, c'est à dire dirigée à partir d'Alger par le ministère du Tourisme. C'est une institution construite de neuf étages qui sera érigée pour une capacité d'accueil de 400 élèves, sur 7 555 m2 en le POS Sud-est II, c'est à dire vers la sortie de Sidi Bel Abbès, dans le voisinage des deux instituts universitaires en chantier. De la sorte, cet institut ne verra pas le jour comme prévu au départ au sein du lycée Bachir Ibrahimi qui, pour la circonstance, devait être réaménagé. On indique qu'il formera des techniciens et des techniciens supérieurs dans les divers corps de métiers du tourisme et de l'hôtellerie.