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La reconversion
ANCIENS ASWAK EL FELLAH
Publié dans El Watan le 09 - 11 - 2004

S'il y a une période où les tailleurs, les couturiers et les pâtissiers sont vraiment débordés, c'est bien celle qui précède certaines fêtes religieuses comme l'Aïd. Dans l'ex-Soud El Fellah de la rue Maïdi Achour (ex-Ampère), parallèle à la rue Didouche Mourad, une dizaine de ce genre de commerce a ouvert ses portes.
Occupée à préparer une pâte feuilletée commandée par une cliente, Fatma-Zohra nous révèle qu'elle a loué ce local transformé en pâtisserie spécialisée dans les gâteaux orientaux pour échapper à l'ennui. « J'avais besoin d'une occupation... En plus, à force d'entendre mon entourage me répéter que j'étais un véritable cordon bleu, je me suis dit, pourquoi pas ! » Sablés, makrout, ghribia, m'chawek, griwech, tcharek... un échantillon de gâteaux traditionnels est exposé dans la vitrine. Ils sont vendus entre 20 DA et 25 DA la pièce. « Je suis beaucoup sollicitée par les femmes actives surtout à l'approche de l'Aïd », confie-t-elle. « Elles sont soulagées de trouver quelqu'un qui leur prépare les gâteaux puisqu'elles n'ont pas le temps de les confectionner elles-mêmes ! » A titre d'exemple, une commande pour un kilo de griwech coûte 450 DA et un kilo de makrout entre 500 et 600 DA (cela dépend, s'ils sont fourrés aux amandes ou aux dattes). Par ailleurs, on peut également commander de la pâte feuilletée ou brisée (150 DA le kilo). Nous laissons Fatma-Zohra à ses fourneaux, et nous faisons un tour chez l'une des nombreuses couturières exerçant dans cette grande surface d'alimentation générale. Zakia nous accueille avec un grand sourire : « Cela fait trois ans et demi que je suis installée ici et Dieu merci, je n'ai pas à me plaindre. J'ai même engagé une jeune fille qui me donne un petit coup de main ! » Pendant que nous bavardons, une femme en haïk blanc (c'est rare de nos jours) pénètre dans le magasin. Elle ouvre un sachet, déroule une longue djeba perlée et demande si on peut lui faire un petit ourlet. « J'aimerais la porter pour l'Aïd », dit-elle. « Ce sera prêt dans 15 mn, la rassure Fatma-Zohra. Si vous avez des courses à faire profitez-en ! » « Très souvent, on s'adresse à moi pour ce genre de petites choses, mais je suis également spécialisée dans l'ameublement ainsi que le prêt-à-porter. » Voici à titre indicatif, quelques prix pratiqués ici : 100 DA pour un ourlet, entre 200 et 300 DA pour une retouche de vêtement et 300 DA pour la fabrication d'un rideau. Rappelons qu'après la dissolution des aswak, cette grande surface (une sorte de hangar) a été rachetée par ses propres salariés devenus actionnaires de leur entreprise. « Nous avons redémarré à zéro, explique Mouloud, le gérant, cette affaire marche cahin-caha. La clientèle n'est pas nombreuse et nous devons notre survie à la location des locaux commerciaux qu'il y a à l'intérieur. Un partenariat avec un investisseur serait la solution pour donner un second souffle à cette grande surface. Sinon, nous serons obligés de vendre nos actions et nous retirer. » A noter que malgré l'abondance de marchandises dans les rayonnages (produits de large consommation) à des prix raisonnables, cet ex-Souk El Fellah ne connaît pas une grande affluence. D'autres locaux attendent d'éventuels commerçants.

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