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Une plaie dans le corps social
Commerce informel
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2007

Refoulés le jour, les vendeurs informels semblent être tolérés à la faveur de la nuit. Pour s'en convaincre, une virée dans les rues de Belouizdad. Celles-ci sont occupées par les vendeurs qui étalent dans les ruelles du vieux quartier.
Des commerçants du marché Ali Mellah à Sidi M'hamed sont montés au créneau pour dénoncer ce phénomène qui menace leur gagne-pain : des vendeurs informels marchent sur leurs platebandes en occupant les entrées du bazar sans que les services de sécurité, pourtant présents dans l'enceinte du marché, réagissent. Les représentants de ces protestataires ont assuré que le wali délégué de Sidi M'hamed – essayant à tort de les raisonner – leur a dit que des mesures « plus fortes » seront prises après l'Aïd. Cette manière de faire reste symptomatique d'une gestion hasardeuse qui veut faire l'économie d'une crise sociale. Confronté à ce problème, Bourouina, P/Apc de Sidi M'hamed, affirmera qu'il n'est pas loisible d'ouvrir plusieurs fronts à la fois. Une gestion par étape est recommandée, reste que ces vendeurs refoulés d'un endroit en occupent d'autres sans se soucier des injonctions des collectivités locales. Celles-ci ne semblent réagir que que sur injonction venue d'en haut et lors d'événement « importants » ou encore suivant les saisons. Cela fut le cas lors de l'événement qui se déroule dans la capitale. Les Apc, épaulées par la force publique, ne sont décidées à régir que depuis le début de l'année en libérant quelques rue à Alger-Centre et sa périphérie où doivent se rendre les délégations arabes. La réaction de l'Etat diffère aussi selon les mois : lors du mois de jeûne où la fièvre acheteuse s'empare du citoyen, des actions ont été signalées, à Bab Ezzouar et autres endroits de l'est de la capitale où se concentre ce phénomène. D'autres élus tentent de voiler cette question sans y parvenir : « Chez moi, il n'y a pas de commerce informel », nous assure Boudouhane, P/Apc de Belouizdad. La passivité de l'Etat est patente lorsque l'on voit des agents de l'ordre postés dans des rues sans pour autant avoir à réagir à quelques mètres de là pour ne pas « effaroucher » ces vendeurs à la sauvette qui ne se sauvent plus. Sur la routes de Aïn Taya, ces vendeurs occupent la chaussée au risque de provoquer des accidents de la circulation. Rien ne semble arrêter les commerçants, surtout pas les autorités qui invoquent souvent le chômage et la paix sociale. Autre aspect dangereux du commerce informel : les dangereux produits qu'ils écoulent. Une virée dans ces bazars peut convaincre les plus « réticents » : des produits dont on ne connaît pas l'origine sont écoulés sans que les services de la DCP réagissent puisque non habilités à le faire. Le nombre de ces agents, à peine une centaine, s'est réduit comme une peau de chagrin. Les citoyens, par leurs actes, favorisent, sans s'en rendre compte, l'émergence de ce commerce. Les gros bonnets qui importent ces marchandises, interdites partout ailleurs, ne peuvent qu'en profiter. Ayant des entrées dans les cercles de décisions, ils ne peuvent que se réjouir de la pérennité de ce phénomène.

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