Le quartier situé dans la zone bleue habitée par les 180 familles sinistrées venues de Haï Kattara de Béchar Djedid et installées au mois de juin dernier, est toujours dépourvu d'infrastructures scolaires. En effet, les enfants de ces familles recasées dans des logements sociaux neufs éprouvent d'énormes difficultés à poursuivre leurs études. L'école la plus proche de leurs habitations se trouve à plus de deux kilomètres au moins. Une situation pénible, avoue un père de famille qui craint des attaques de chiens errants contre les enfants et qui rôdent sur une grande étendue de cette zone quasiment déserte. Il se demande comment les autorités locales ont pu concevoir un tel projet d'habitation sans songer au préalable à édifier les infrastructures d'accompagnement indispensables et sécurisantes. De telles carences dénotent, malheureusement, l'absence de coordination entre les services publics de l'Etat, lors de la mise en œuvre de projets sociaux implantés dans des zones nouvellement créées. En attendant, ces familles ont saisi les services publics concernés pour réclamer en priorité la construction d'une école primaire à proximité de leur quartier dépourvu de moyens de transport scolaire.