Triste bilan chez la « Coquette »Des attaques à main armée, des agressions, des vols, des viols... tel est le triste bilan de cette fin de Ramadhan qui s'est terminé par le décès, mercredi vers 3h au petit matin, de D. Ahmed 36 ans, videur dans une discothèque de la plage Refès Zahouane sur la corniche de Annaba. D'après les premières constatations du médecin légiste, il ressort que la victime a succombé après avoir été atteinte de plusieurs coups de couteau. Selon les premiers témoignages, il s'agirait des suites d'une altercation l'ayant opposé à un groupe de jeunes originaires de la wilaya de Guelma dont un, au moins, lui aurait asséné les coups mortels. Cette altercation aurait été provoquée par une femme de mœurs légères que le groupe d'agresseurs aurait importunée. Gravement blessés lors de la rixe, trois des membres de la bande, composée de plusieurs personnes selon les premiers éléments de l'enquête, se seraient rendus au centre de santé d'El Hadjar pour des soins urgents. C'est en ce lieu qu'ils furent surpris et arrêtés à l'aube de ce mercredi par les éléments de la brigade criminelle de la wilaya de Annaba qui les avaient poursuivis à la trace. Le présumé auteur de l'assassinat, âgé de 29 ans, serait un repris de justice notoire, lui-même tenancier d'une buvette clandestine dans la localité de Aïn Elarbi à Guelma. Par ailleurs, la jeune fille à la mitraillette A type 49 (Mat 49) a été placée sous mandat de dépôt par le procureur près le tribunal de Annaba après avoir été reconnue médicalement en possession de toutes ses facultés mentales. Rappelons que cette jeune fille originaire de Constantine avait attaqué un ophtalmologue dans son cabinet à Annaba pour prétendument voler la caisse à l'aide du MAT 49 qu'elle avait subtilisé à son père, un GLD. Mandat de dépôt également pour le père qui, à quelques heures de l'Aïd el fitr, fête du pardon, de la tolérance et des enfants, avait tué son propre fils âgé à peine de 6 ans. Ce père indigne, qui avait préalablement pris le soin d'enfermer son épouse et ses autres enfants dans une chambre, avait rossé son enfant à l'aide d'un tuyau à gaz jusqu'à ce que mort s'ensuive. Toutes ces affaires, et bien d'autres, comme celle de la jeune fille à la bombe lacrymogène, auteur d'une attaque de bijouterie, n'ont pas été, enquête oblige, enrôlées pour les audiences de la session criminelle prévue pour s'ouvrir aujourd'hui pour s'achever le 25 décembre 2004. Pas moins de 34 affaires, les unes aussi graves que les autres dont 2 liées au terrorisme, 13 homicides avec préméditation, 5 viols et atteinte à la pudeur, constitution d'associations de malfaiteurs, viols, vols, attaques à main armée, infanticides, faux et usage de faux de documents officiels de l'Etat, contrefaçon de billets de banque...