Quelque 16 familles habitent toujours dans un immeuble classé rouge à Bab El Oued, à la rue Jaures. La question des habitations précaires revient au-devant de la scène après mort d'homme. Sans annoncer quelque chose de spécial, le directeur du logement, M. Smain, assure que « 70 vieilles bâtisses doivent être démolies en raison du danger qu'elles présentent sur la vie des citoyens, selon une étude technique sur le vieux bâti menée par la direction ». L'étude entamée en septembre 2006 par les CTC a concerné seulement 7 communes sur les 13 prévues. « Cette étude a porté sur tous les vieux immeubles et bâtisses dans plusieurs quartiers de la capitale, dont El Harrach, El Mouradia, Hussein Dey, El Madania, Belouizdad, Alger-Centre, Sidi M'hamed, Bab El Oued, La Casbah, Bologhine, Raïs Hamidou et Oued Qoreich », assure le directeur en relevant que l'étude devait couvrir 10 800 bâtisses dans les 13 communes concernées qui comptent 22 000 bâtisses, privées pour la plupart. Selon le directeur, l'opération vise la rénovation du tissu urbain « à travers la classification des bâtisses vétustes pour distinguer entre celles menaçant ruine et celles nécessitant des travaux de rénovation, outre la classification des monuments historiques ». Les autorités locales ont procédé à la démolition de 560 bâtisses menaçant ruine et à la récupération de plus de 15 ha de terres destinées à la réalisation de différents projets de développement. Le nombre d'immeubles réhabilités pour les 14 communes de la wilaya d'Alger suite aux effets du séisme de mai 2003 est officiellement de 3071 bâtisses, soit 39 129 logements. Le nombre de bâtisses démolies durant les 4 dernières années est de 555 logements alors que 130 sont programmés pour le 1er trimestre 2008.