Le problème de déficit en postes à quai dans lequel se débattait la corporation des marins-pêcheurs de Annaba a finalement été réglé. En effet, l'extension, récemment réalisée au port de pêche a été d'un grand apport en matière de capacité d'accostage. Ainsi, de 126, le nombre de postes à quai est passé presque au double, soit à 217, les efforts consentis par la direction de la pêche et toutes les autres structures concernées ayant été fructueux. Pour pouvoir maîtriser avec rationalité la gestion de ces nouvelles acquisitions, la mise en œuvre d'un nouveau plan d'accostage s'est avérée incontournable. C'est ce à quoi avait pensé la direction de la pêche, non sans avoir fait appel à d'autres intervenants, dont l'entreprise de gestion des ports de Annaba (EGPP), la station marine principale des gardes-côtes et la direction des travaux publics. Après plusieurs réunions consultatives, et après étude à différents niveaux, ce nouveau plan a été approuvé pour être mis en application. Cependant, même si ce déficit a été partiellement comblé pour le port de pêche de Annaba, il n'en est pas de même pour celui de Chétaïbi, où le problème se pose avec acuité, et où la quasi-totalité de la population vit du secteur de la pêche, ce qui explique le besoin sans cesse croissant en postes à quai. Par ailleurs, notons qu'une grande partie des 457 embarcations, entre chalutiers et sardiniers composant la flottille à Annaba revient aux armateurs de Chétaïbi. Même en matière de production, c'est cette commune qui a toujours alimenté le marché local, notamment en poisson bleu. Celui-ci représente 70 % des 7 898 t de la production réalisée à fin 2007 à l'échelle de la wilaya.