Le cinéma Ouarsenis (ex-Français) a été récupéré et les gens de la Cinémathèque ont réoccupé leurs archives. Ce cas de figure est une première dans les annales de la gestion de ces espaces », insiste M. Bourouina, P/APC, qui affirme que l'occupant illégal, employé de la Cinémathèque, devait être pris en charge. Le chantier ne tardera pas à être lancé dans cette salle à la rue Khelifa Boukhalfa. La salle Afrique verra sa façade ravalée après la prise en charge définitive du système de climatisation. « Le fournisseur devra s'occuper incessamment de l'installation de la siègerie », dira l'élu. La Sierra Maestra, autre salle de cinéma prestigieuse, par contre, n'en finit pas de connaître des problèmes. Le fournisseur a été assigné en justice et un appel d'offres a été lancé. « Nous procéderons bientôt à l'ouverture des plis. Reste que les procédures légales ne sauront pas excéder les 3 ou 4 mois. Le fournisseur n'a pas seulement trafiqué sur les sièges, pas conformes à nos recommandations, mais a mal fait les revêtements muraux. Des vérifications ont été faites par un laboratoire de Boumerdès qui a confirmé les dires de l'assemblée », relève le P/APC excédé. Connaissant aussi des retards, le cinéma le Musset connaîtra un autre sort dans les prochains jours, s'enorgueillit-il. Selon lui, le chantier béton sera pris en charge, et demain, (aujourd'hui ndlr) on procédera à l'approbation du cahier des charges et ainsi lancer les appels d'offres. La salle Caméra, propriété aussi de l'APC, devra être agrandie et retrouvera, en plus de la vocation de salle de cinéma, celle de recevoir des adhérents d'un centre de proximité qui y sera installé après le lancement des travaux. Reste néanmoins le sort de la salle de cinéma Le Mondial. Des désistements ont été faits en 1989 au profit de l'exploitant. Propriété du CPVA, l'espace a été versé au patrimoine de l'APC qui a porté l'affaire au niveau de la tutelle.