En matière d'accidents de la circulation, le mois de mars écoulé a été l'un des pires enregistrés depuis longtemps, selon l'officier chargé de la cellule de communication auprès du commandement de secteur de la gendarmerie nationale. Illustrant cet état de fait à l'échelle des zones extra-muros de la wilaya, où les brigades routières de la gendarmerie sont territorialement compétentes, un bilan chiffré fait état de 118 blessés et 7 morts pour 54 accidents, dont 5 mortels, 42 corporels et 5 autres matériels. Dans plus de 75 % des cas, déclare le représentant de la gendarmerie nationale, ces sinistres de la route sont imputables à un excès de vitesse ou à un non-respect des panneaux de signalisation, notamment ceux indiquant une interdiction de doubler. A un degré moindre, d'autres éléments interviennent pour expliquer cette hécatombe, et en particulier l'état des chaussées et l'inexpérience des conducteurs impliqués dans ces accidents. Pour tenter de renverser la tendance, consigne a été donnée de renforcer les brigades routières au niveau des axes les plus névralgiques et d'ajouter un tour de vis supplémentaire en matière de répression des délits de la route. Dans ce cas de figure, il est à noter que pour le mois de mars dernier, les services compétents de la gendarmerie nationale ont procédé au retrait de 521 permis de conduire et adressé 2 217 amendes forfaitaires en réponse, généralement, à des infractions ne portant pas atteinte à la sécurité des usagers.