Le siège de la division aval de Sonatrach d'Oran a abrité hier la cérémonie de signature du contrat portant réalisation d'un audit de sécurité des complexes de l'Actival/Aval, filiale de Sonatrach, par l'entreprise française Norisko. Lors de son allocution d'ouverture, le Dr Abdelhafid Feghouli, vice-président Sonatrach Actival/Aval, a mis en exergue l'importance de la signature de ce contrat. « Le contrat que nous nous apprêtons à signer aujourd'hui, devait-il déclarer, est important à plus d'un titre. En plus de consolider davantage le processus de coopération que nous encourageons, il va nous permettre de concrétiser une étape capitale dans le processus de modernisation et d'amélioration du fonctionnement et des performances engagé par Sonatrach. Ce processus donne à la sécurité, à la santé et à l'environnement une place privilégiée. » « Ce contrat s'inscrit, devait-il poursuivre, dans le vaste programme de sécurisation de nos installations et dont l'objectif est de préserver nos collectifs et notre patrimoine des risques inhérents à nos activités, car nous considérons que la vie de nos collègues n'a pas de prix et que la préservation de notre outil de production est la garantie de la pérennité de notre groupe en tant que créateur de richesses au profit de toute la communauté. » Le contrat signé hier porte sur plusieurs prestations, à savoir l'audit des installations de production, des bâtiments et des bras de chargement, l'audit des équipements de sécurité, des systèmes d'exploitation de la sécurité, ainsi que la remise des rapports de ces audits. Le contrat portera enfin sur l'élaboration d'un plan d'actions pour mettre en œuvre les recommandations permettant de sécuriser les complexes GNL et GPL. Le directeur général de Norisko, M. Bonté, prenant à son tour la parole, devait mettre en avant la confiance mutuelle forte entre les deux parties. « Parmi les facteurs de risque que nous étudierons, l'un d'entre eux mérite un commentaire particulier, c'est bien l'importance du facteur humain, car 80% des causes sont humaines », ajoutera M. Bonté.