La rencontre entre les revendeurs de ciment et l'ERCE n'a pas finalement résolu les problèmes posés par les premiers nommés, mais a différé, au contraire, des solutions imminentes, nous avait-on assuré. Les revendeurs, qui revendiquaient le droit de s'approvisionner en quota auprès de l'ERCE, au même titre que les entrepreneurs et les fabricants de parpaing, n'ont pas obtenu satisfaction en fin de compte. Selon eux, l'ERCE attend le feu vert du ministère du commerce pour l'élaboration d'un cahier des charges à l'effet de la création d'un corps de grossistes, qui pourront s'approvisionner directement à l'usine de ciment afin d'éviter les intermédiaires. La proposition n'a pas été du goût des revendeurs de ciment qui, bien que déçus par les offres de l'ERCE, estiment « qu'il faut attendre de voir le fameux cahier des charges pour décider de la position à adopter ». Ces mêmes revendeurs temporisent donc quelques jours, mais n'excluant cependant pas de recourir à des actions « plus spectaculaires » si l'ERCE continue d'ignorer leur existence.