La récente réduction des tarifs de connexion à l'ADSL, semble bien donner du punch aux abonnés d'Algérie Télécom, ceux-là mêmes qui demeuraient - jusqu'à la veille du 20 avril désormais institué Journée nationale de l'Internet – réticents. En effet, de la reconnaissance même de quelques agents de l'Actel que nous avons interrogés, de plus en plus de personnes sollicitent ces derniers jours l'abonnement à Internet. Les citoyens que nous avons rencontrés sur place et qui affichent un engouement perceptible, ne manquaient pas pour autant de saluer l'initiative perçue comme étant un début de démocratisation de cet outil moderne de communication. A noter qu'à présent, la quasi-totalité des localités de la daïra de M'Chedallah allant jusque dans les localités de montagne, à l'instar d'Aghbalou, la connexion à Internet est désormais possible. Du côté des citoyens, l'on se félicite de cette nouveauté et l'on ne manque pas de saluer les efforts consentis au niveau de l'agence locale où tout est mis à leur disposition pour s'imprégner de la portée de tous les services disponibles. Cependant, en dépit de cette réussite, il demeure que des insuffisances sont constatées dans certains endroits. C'est le cas des villages éloignés, notamment dans la commune de Saharidj, où l'on attend encore le fameux téléphone filaire. Ce moyen permettant la connexion ADSL n'étant pas disponible, ce qui fera que les usagers font recours au WLL. La connexion via ce procédé n'étant pas performante présente un autre inconvénient de taille. Il s'agit bien du tarif de la communication qui n'a pas été revu à la baisse. Un dilemme, semblent dire les « connectés » du WLL qui paient 1000 DA/mois pour une vitesse de connexion de 230,4 kbits/s au moment où l'ADSL est à 600 DA seulement. C'est dire combien les responsables d'Algérie Télécom ne doivent pas perdre de vue cette différence de taille qui sonne comme une incompatibilité à laquelle il faut absolument remédier.