La situation a failli tourner au vinaigre hier lorsque les gendarmes ont voulu évacuer des indus occupants du terrain jouxtant la caserne militaire de Réghaïa. Les habitants de ce quartier, né des événements du terrorisme, ont refusé de quitter les lieux vers des chalets. Ce refus a poussé les gendarmes, munis d'une réquisition, à agir avec force au point que la situation a failli dégénérer lorsqu'un officier a reçu au moins deux coups de couteau assénés par un des indus occupants pris d'un accès de colère. Après l'évacuation du blessé, la gendarmerie a procédé à la démolition des baraques à l'aide d'engins. Jusqu'à hier soir, la situation était toujours tendue.