Plusieurs opérations inscrites au début de l'année 2007 n'ont toujours pas démarré. Les autorités concernées trouvent un malin plaisir à lancer certains travaux gênants pendant la saison estivale. Le cadre de vie des citoyens, particulièrement ceux habitant la périphérie du centre-ville, va de mal en pis, et cette déliquescence pénètre même le centre-ville, jusque-là épargné. Chaque projet lancé apporte son lot de dégradations du cadre de vie des citoyens. Des routes qui étaient bitumées et donc carrossables ont été « labourées », et partant, transformées en zones marécageuses isolant des habitations pendant les jours pluvieux. Il était une fois des routes bitumées qui facilitaient la circulation automobile et piétonne au niveau de certaines cités urbaines. Des opérations de rénovation des réseaux divers ont été lancées, et depuis, l'état de ces routes est rendu exécrable par des entreprises peu soucieuses du calvaire qu'endurent les habitants, mais surtout une complicité douteuse de ceux qui sont chargés du suivi du respect des normes des travaux. Nul ne peut ignorer que la remise à l'état des routes touchées est incluse dans chaque projet, mais à voir certaines cités, un bombardement aérien ne fera certainement pas autant de dégâts. Le malaise est grand dans cette région, où tous les projets de grande importance connaissent soit de grands retards ou sont à l'arrêt. Même l'extension du port de pêche de Collo n'a pas apporté le plus économique attendu. Idem pour le barrage, dont l'eau est boudée par la population. Plusieurs opérations inscrites au début de l'année 2007 n'ont toujours pas démarrées. Depuis des années, les autorités concernées trouvent un malin plaisir à lancer certains travaux gênants pendant la saison estivale. Actuellement, ces opérations sont en hibernation et attendent certainement le début de l'été pour être lancées derechef. Une route aussi importante que celle de la rue de La Palestine, qui desserve plusieurs institutions de l'Etat, le plus ancien quartier de Collo, et particulièrement l'hôpital, est dans un piteux état, à peine carrossable, et cela pendant une dizaine d'années. Son revêtement était pourtant prévu au mois d'août 2007, selon les assurances données à l'époque par l'ex-maire intérimaire. Août 2008 se rapproche et l'opération n'a toujours pas démarré. Idem pour la réhabilitation de la cité Hamid Chetti, premier lotissement de la commune de Collo, auquel une enveloppe de 120 millions de dinars a été allouée mais, comme d'habitude, les travaux traînent toujours. Même chose que pour la cité des 205 qui est ignorée depuis 1996. La situation d'autres cités est indescriptible du fait que des habitants ont placé leurs véhicules dans des garages et que des femmes, enfants et même des hommes pataugent dans la gadoue même pendant les jours cléments, car les canalisations diverses arrosent à grand eau les espaces. Mais à voir le rythme des réalisations dans d'autres régions, les gens de Collo vivent vraiment dans une autre ère, bien sûr désuète, et perdent, de ce fait, une autre opportunité pour amorcer le grand virage du développement en cette embellie financière du pays.