La création des établissements publics de santé de proximité (EPSP) vise à rapprocher les centres de soin des citoyens, une prise en charge à la base devant éviter l'égarement au patient. Celle-ci s'inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de la santé ; bien que timide, son application fait son petit bonhomme de chemin. A vrai dire, les médecins reconvertis à la faveur de la nouvelle loi en administrateurs, et auxquels l'on a confié la gestion, butent sur des problèmes liés au management. Pour incarner cette nouvelle réforme, les responsables de la santé ont procédé dernièrement au lancement de plusieurs chantiers. A cet effet, 4 centres de soins relevant du secteur de Bordj Bou Arréridj ont bénéficié de travaux de réfection et d'aménagement, nous dit-on. Par ailleurs, les points de garde et d'urgence, ouverts au niveau des polycliniques de Khellil et Theniet Nasr, deux agglomérations à forte concentration, ont démarré la semaine passée. Les localités d'El Euch et Mehir verront également, et bientôt, respectivement, l'ouverture d'une polyclinique équipée et d'un service de maternité. En matière de dotation, les communes de Aïn Tassera, connue pour sa vocation agricole, et El Anasser pour son pôle universitaire, ont bénéficie d'un équipement de radiologie, de fauteuils dentaires et d'ambulances. Des acquis d'une grande utilité qui atténueront, à coup sûr, les souffrances de la population, et désengorgeront les structures des grandes cités, à l'instar de Bordj Bou Arréridj et Ras El Oued, lesquelles sont au bord de l'asphyxie.