Après les intendants et le CNAPEST, ce sont l'UNPEf et l'UGTA qui lancent un cri d'alarme. A quelques jours de la fin de l'année scolaire, les déclarations se suivent et se ressemblent, appelant toutes à une réelle prise en charge de leurs doléances. Alors que la fédération des parents d'élèves, dans une longue contribution qu'elle s'apprête à rendre publique sitôt les épreuves du baccalauréat bouclées, fait un constata alarmant du secteur, les syndicats, s'appuyant sur de nombreuses remarques, mettent en exergue les dérives dans la gestion. Pendant que l'UNPEf fustige le système des affectations et des mutations, le mode de désignation des surveillants aux examens et la gestion des œuvres sociales, la section UGTA du siège de la DE en appelle au ministère de tutelle à qui elle demande l'envoi d'une commission d'enquête. Par ailleurs, dans sa lettre à l'intention du ministre de l'Education nationale, la section syndicale UGTA souhaite que cette commission d'enquête se focalise sur le cas du directeur du CEM de Salamandre, qu'elle désigne nommément et à qui elle reproche entre autres le fait qu'il ne soit pas qualifié pour le poste qu'il occupe. Dans cette lettre signée par le secrétaire général de la section syndicale, il est fait mention d'antécédents judiciaires attribués à l'actuel responsable, dont le harcèlement sexuel et l'agression physique. Lourdes accusations La lettre, dont le wali, l'inspection du travail ainsi que les instances syndicales locales et nationales sont destinataires, au même titre que la direction de l'Education, n'est accompagnée d'aucune pièce jointe pouvant conforter les lourdes accusations émises à l'égard de ce directeur. Une lacune qui devrait être comblée lors de la venue de ladite commission ministérielle. Ceci dans le cas où le département de Benbouzid donne suite à cette requête. De son côté, la fédération des parents d'élèves parle de comportements arbitraires de plusieurs chefs d'établissements et du refus d'autres responsables d'autoriser la création d'associations de parents d'élèves au niveau de leurs établissements. Le président de la fédération, qui se veut responsable, nous dira sa volonté de ne pas perturber cette période cruciale et d'attendre les résultats scolaires pour réagir, n'excluant pas le recours à la justice contre les responsables dont les résultats scolaires ne seront pas jugés probants.