Selon un rapport de l'International crisis group, l'opposition armée tchadienne reste profondément divisée, et ce, davantage par les personnalités qui la dirigent que sur les projets qu'elles proposent. Dans son rapport Afrique (n°111 publié en juin 2006), l'ICG précise que trois groupes d'opposition semblent les plus significatifs. Le Front uni pour le changement démocratique, dirigé par Mahamat Nour, qui bénéficiait d'un appui soudanais fort. Les groupes Zaghawa dissidents, fédérés sous l'égide du Rassemblement des forces démocratiques (RAFD) et dirigés par Timan Erdimi, ancien directeur de cabinet de Déby. Enfin, le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT), fondé en 1998, qui opère dans l'extrême nord à la frontière avec la Libye et est commandé par Mahamat Choua Dazi.