Cinq cents paramédicaux venus de plusieurs wilayas ont pris part au 10e forum de la Société algérienne des paramédicaux organisé à l'université Abderahmane Mira de Béjaïa, les 25 et 26 juin derniers. Le système LMD intégré récemment dans le domaine paramédical était le sujet central de la rencontre que le recteur de l'université a présenté comme « une opportunité à saisir dans le domaine professionnel et universitaire pour ouvrir des débouchées vers des études sans limites ». Ce nouveau dispositif est revendiqué, pour rappel, par le syndicat des paramédicaux dans son avant-projet portant nouveau statut particulier. Selon Melle Asloun, représentante du ministère de la santé, « la décision politique est acquise, restent les modalités techniques pour mettre en œuvre ce système ». Le système de santé algérien s'apprête, selon Dr Mansouri, ex directeur de la santé de Béjaïa, à passer à la dernière phase de la réforme hospitalière par l'application de la contractualisation à la condition que « les bailleurs de fond accompagnent dans le temps ce dispositif ». Mustapha Cherif, président de l'association des paramédicaux, souligne que les grands problèmes vécus par les blouses blanches trouveront leurs solutions dans le nouveau statut particulier et dans la nomenclature des tâches. Notre pays compte 92 000 paramédicaux dont 3000 éléments, toute spécialité confondue, exercent dans la wilaya de Béjaïa. Le nombre est jugé insuffisant mais pour les pouvoirs publics il est possible d'y remédier en procédant à un redéploiement dans les établissements hospitaliers.