La réussite des réformes hospitalières entreprises par l'Etat est dépendante de l'implication et de la concertation des paramédicaux. » C'est ce qu'a déclaré le président de l'Association nationale des paramédicaux, durant les travaux du 9e Forum national des paramédicaux, organisé mercredi et jeudi derniers à El Oued. Il a également insisté sur leur implication dans les différentes commissions centrales, régionales et locales des réformes hospitalières. Le président de cette association, Ghachi Lounes, a considéré que les 92 000 paramédicaux, qui représentent 50% du total des effectifs du secteur, est un nombre insuffisant en comparaison des normes internationales et des besoins du secteur. Pour faire des comparaisons avec d'autres pays, M. Ghachi a pris la France comme exemple. Malgré que ce pays dispose de 700 000 paramédicaux pour une population de 60 millions, les responsables de la santé de ce pays ne sont pas satisfaits. Ils considèrent que ce nombre reste insuffisant. C'est pour cela qu'ils ne cessent d'augmenter ce nombre. M. Ghachi n'a pas manqué de parler de l'importance de la formation théorique et de l'élévation du niveau des paramédicaux pour assurer un haut rendement en matière des services sanitaires. Sans oublier d'évoquer les problèmes socioprofessionnels, dont les maigres salaires qui oscillent entre 12 000 DA et 17 000 DA. D'autre part, la déontologie, la législation algérienne à l'égard de la fonction paramédicale, les approches scientifiques des sciences paramédicales et des explications sur les côtés juridique et technique sont parmi les différents sujets qui ont été débattus devant les 600 participants venus des différentes wilayas du pays pour assister aux travaux du 9e forum dont le thème est « Les praticiens de la science paramédicale et la réforme hospitalière ».