La tenue de la troisième université d'été de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), prévue pour aujourd'hui au complexe touristique El Djorf Eddahabi de Melbou (Béjaïa), n'avait pas encore reçu l'aval des autorités de wilaya hier en fin de journée. Les militants de la Ligue demeuraient encore dans l'incertitude, d'autant que le dossier de demande d'autorisation, déposé il y a près d'un mois apprend-on auprès de l'organisation, n'a reçu aucune forme de réponse, négative ou positive. La manifestation devant regrouper 80 militants des droits de l'homme, venus d'Oran, Boumerdès, Tizi Ouzou et Béjaïa, doit se dérouler jusqu'au 16 juillet. Elle est organisée avec la collaboration du Comité international pour le développement des peuples (CISP), une ONG italienne présente en Algérie depuis 1994. « Vivre ensemble » est la thématique générique retenue pour la rencontre, articulée notamment sur une série de conférences rapportant les expériences marocaine et rwandaise dans des contextes de ruptures, violentes ou pas, de liens sociaux.